conscience
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Manger de tout (AUDIO)
- Le 11/02/2025
- Dans Tout
AUDIO :
Un chrétien désireux de plaire au Seigneur, doit-il s’abstenir de boudin, d’huitres, de charcuterie, de vin ou d'un quelconque aliment ?
C'est du culte lévitique, avec son abondance de règles rituelles, que vient ce genre d'interdictions alimentaires où il est question d'aliments purs ou impurs.
Et puisque Jésus a déclaré :
Matthieu 5 : 18 Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé.
tout laisse à penser que toutes ces règles sont toujours d'actualité. Est-ce le cas ? Subsisterait-il encore quelques restrictions à la liberté parce que Jésus-Christ a aussi dit :
Jean 8:36 - Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.
Il y a donc un point à éclaircir ! Aliments purs. Aliments impurs. Voyons ou écoutons comment sont nées ces lois et ce qu'en dit le nouveau testament de la Bible, à la lumière de la nouvelle alliance, la seule alliance en vigueur aujourd'hui entre Dieu et les hommes.
Exode 25 :9 (Dieu dit à Moïse) Vous ferez le tabernacle et tous ses ustensiles d’après le modèle que je vais te montrer.
Exode 25 :40 : Regarde et fais d’après le modèle qui t’est montré sur la montagne.
Exode 26 :30 Tu dresseras le tabernacle d’après le modèle qui t’est montré sur la montagne
Nombres 8 : 4 Le chandelier était d'or battu; jusqu'à son pied, jusqu'à ses fleurs, il était d'or battu; Moïse avait fait le chandelier d'après le modèle que l'Éternel lui avait montré.
Le culte lévitique est une figure terrestre et passagère faite à partir d'un modèle qui est dans les cieux.
Moïse a reçu cette vision spirituelle du tabernacle et son sacerdoce établis dans les cieux et il l'a retranscrit le plus fidèlement possible d'après ce que Dieu lui avait donné d’entrevoir. Ce sacerdoce est clairement déclaré comme une imitation, une imitation faite de main d'homme, du véritable sanctuaire qui est dans les cieux et où Christ est entré. On lit dans Hébreux (le nouveau testament) :
Hébreux 9:24 - Car Christ n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu
Hébreux 9 : 11 Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est pas de cette création.
Le vrai tabernacle n'est pas terrestre, il n'est pas de cette création ; le tabernacle céleste est plus grand et plus parfait que le terrestre. Le tabernacle et son culte terrestres ne sont qu'une ombre des choses à venir et non l’exacte représentation nous dit le texte qui suit :
Hébreux 10 :1 - En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l'exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu'on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection.
Le tabernacle terrestre illustrait imparfaitement et a été institué par Dieu pour annoncer ce que le grand souverain sacrificateur, le Seigneur Jésus Christ, après sa mort, accomplirait en traversant le vrai tabernacle. Et qu'a donc accompli le Seigneur Jésus dans ce tabernacle ?
Hébreux 9 : 23 Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là...
Le culte lévitique est qualifié ici 'd'images des choses qui sont dans les cieux' et c’est dans ce cadre que s'effectuait imparfaitement la purification des péchés, imparfaitement parce que le grand prêtre, le souverain sacrificateur devait chaque jour reproduire les mêmes rites et sacrifices.
Hébreux 7 :17 car ce témoignage lui est rendu : Tu es sacrificateur pour toujours Selon l'ordre de Melchisédek.
Jésus-Christ, le souverain sacrificateur, sacrificateur pour toujours selon l’ordre de Melchisédech (Hébreux 5 :6) remplace tous les souverains sacrificateurs terrestres car après sa résurrection, Il a procédé dans les lieux célestes, à l’accomplissement de tout ce dont le culte lévitique n’était qu’une image terrestre, temporaire et voilée.
Hébreux 7 ; 26-27 Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux,
qui n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, -car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même.Jésus-Christ a fait l’expiation, une fois pour toutes. Il a par son sacrifice excellent purifié les choses célestes.
Il l’a fait une fois pour toutes rendant inutile les rites répétés de l’ancien culte lévitique ! Nous l'avons dit, du temps de Moïse, il fallait constamment répéter au fil des jours, des semaines, des mois, des années, des siècles, les mêmes rites pour maintenir la purification des péchés. Aujourd’hui la boucle est bouclée. La purification n'est plus à faire car elle a été faite une fois pour toutes. C'est par les effets perpétuels du sacrifice de Jésus, que nous avons été purifiés et donc réconciliés définitivement avec le Père.
UNE FOIS POUR TOUTES. Le sacerdoce lévitique était donc un prototype imparfait pour la purification. Le prototype a maintenant été remplacé par ce qui est véritable et définitif.
Hébreux 7 ; 11 Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce Lévitique, -car c'est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple, -qu'était-il encore besoin qu'il parût un autre sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek, et non selon l'ordre d'Aaron?
La loi, toutes les interdictions alimentaires et autres rites, nous dit ce texte, repose sur ce sacerdoce lévitique qui n'apportait aucune perfection. La perfection est venue avec Jésus-Christ. La vieille copie impuissante, l'imitation (Hébreux 7 :18) a été rendue caduque et sans utilité par l'œuvre parfaite de Jésus-Christ, le grand souverain sacrificateur, pour toujours.
Hébreux 7 ; 18 Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité,
- car la loi n'a rien amené à la perfection, - et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu.Le message général de cette ordonnance antérieure, l'ordonnance du culte lévitique, était qu'on ne pouvait espérer s'approcher du Dieu Saint et être approché de Lui qu'à la condition exclusive d'être rendu au préalable, pur et parfait au moyen de règles purificatrices et sanctifiantes. Il faut être parfait et saint pour pouvoir se tenir en Sa présence.
Cette ordonnance est aujourd'hui, abolie par Jésus-Christ, l'Homme Parfait car nous nous approchons maintenant de Dieu par Lui (une meilleure espérance). Les rites qui ne pouvaient rendre parfait constituaient en comparaison une moins bonne espérance. Jésus Christ a introduit une meilleure espérance par laquelle l'homme peut aujourd'hui s'approcher librement de Dieu, meilleure parce qu’elle est perpétuelle, constamment agissante et sans la nécessité d’intermédiaires humains, de rites particuliers ou d'interdictions alimentaires.
La haute sacrificature de Jésus-Christ dans le ciel et la nouvelle alliance qui en découle sont l'aboutissement, le point d'orgue de la loi lévitique sur terre, qui par conséquence se retrouve périmée.
Le rôle des préceptes du lévitique étant juste d’annoncer, de préfigurer l’œuvre du souverain sacrificateur, Jésus-Christ, en attendant qu'Il vienne, ont donc rempli leur mission.
Jésus étant mort, ressuscité, glorifié et ayant ainsi tout accompli, ils n’ont plus leur raison d’être, sinon de nous aider à comprendre ce que Christ devait faire et a fait dans les cieux et sur la terre(pour les plus érudits et éclairés d'entre nous).
Et voici en conséquence, ce que dit le nouveau testament :
Colossiens 2; 16 Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats:
c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.Colossiens 2; 20 Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes:
Ne prends pas! ne goûte pas! ne touche pas!
préceptes qui tous deviennent pernicieux par l'abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes?
Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu'ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair..Ce texte ne dit-il pas que le chrétien n’est plus soumis à aucune règle alimentaire ou rituelle (appelée l’ombre des choses à venir) ? AUCUNE. Parce qu’en Christ, tout est accompli.
Et Jésus ne contredit pas sa déclaration selon laquelle pas un iota de la loi ne disparaitrait car toute la cette loi ayant été parfaitement accomplie par Lui est en quelque sorte réunie à Lui. Il l'a accomplie comme il l’avait aussi annoncé. La loi est toujours là, mais accomplie, perfectionnée, complète et éternellement finalisée en Lui-même, en Sa personne.
Ephésiens 1; 10 En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence,
nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.
Dieu a tout réuni en Christ, et cela inclut le culte lévitique. Christ est la version achevée, finalisée et parfaite du Lévitique qui réside maintenant en Lui, dans sa personne divine, pour l’éternité. Les rites et ordonnances, devenus inutiles sont remplacés dans la nouvelle alliance par une plus haute réalité : la VIE impérissable du Fils de Dieu. Cette vie que Christ partage par l’Esprit avec tous les membres de son corps, nous !
Les enfants de Dieu, nés de nouveau, forment un seul corps avec Celui qui est la version finale, parfaite et accomplie du Lévitique et ils sont rendus participants de cette perfection. Ils ne sont donc plus soumis aux rites du prototype imparfait, aux rites et ordonnances de l’ombre des choses à venir ! On n'habite plus dans les baraquements, une fois que la maison est terminée de construire.
Mais alors, quelle place a le texte qui suit ?
Actes 15 : 20-21 C'est pourquoi je suis d'avis qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu,
mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et du sang.
CAR, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues.Dans Actes 15, les apôtres conseillent dans une lettre adressée aux jeunes églises, de ne pas manger de viandes sacrifiées, d’animaux étouffés et de sang (d'où la polémique sur le boudin, entre autres), des règles très lévitiques !
Le livre des Actes des Apôtres (ou du Saint Esprit) est un récit retraçant la naissance et les débuts de l'église. Il est incontestablement un livre inspiré, et contient beaucoup de principes étayant la doctrine chrétienne mais il n'est pas un traité de doctrine.
Ce conseil donné par les apôtres est-il à considérer comme un point doctrinal permanent ou plutôt comme une mesure de sagesse temporaire, liée à l’époque et au contexte que nous rapporte un récit fidèle ?
Le petit mot, tout petit mot, de la phrase suivante ‘car’ donne la raison toute simple de cette déclaration des apôtres et elle n’a rien de doctrinale. Ils veulent épargner des difficultés aux juifs nouvellement convertis en évitant de choquer les adeptes de Moïse, nombreux et très influents, car c'est la religion prédominante de l'époque.
L'apôtre Jacques qui parle ici, exprime simplement un avis (je suis d'avis qu'on ne crée pas...) qui se comprend aisément au vu de l'époque, de leur environnement et surtout du peu de compréhension de l'évangile qu'avaient les disciples à ce moment-là (nous allons le voir).
L'époque et l'environnement
Au jour de ce récit, la doctrine de la bonne nouvelle de l’évangile n'est pas encore solidement établie, comme elle l'est aujourd’hui, grâce aux épitres du nouveau testament. Rappelons-nous qu'il n'y a rien d’écrit, à ce moment-là. La doctrine est transmise oralement à Jérusalem par l'enseignement de quelques apôtres (Actes 2:42). Et il apparaît clairement que ces apôtres n'ont pas tout compris la nouvelle place que la loi donnée par Moïse est censée prendre dans l'évangile de Jésus-Christ. Il a fallu plusieurs épitres de Paul pour l'expliquer plus tard et même encore aujourd'hui, on peine à l'appliquer.
Oui! La Bible nous montre des apôtres, dans une église naissante insuffisamment instruits sur tour ce qui touche la loi et les retombées révolutionnaires de l'évangile ! Jugez vous-même :
Actes 11 :1 Les apôtres et les frères qui étaient dans la Judée apprirent que les païens avaient aussi reçu la parole de Dieu. Et lorsque Pierre fut monté à Jérusalem, les fidèles circoncis lui adressèrent des reproches,
en disant: Tu es entré chez des incirconcis, et tu as mangé avec eux. Pierre se mit à leur exposer d'une manière suivie ce qui s'était passé.Actes 11 :17 Or, puisque Dieu leur a accordé le même don qu'à nous qui avons cru au Seigneur Jésus Christ, pouvais-je, moi, m'opposer à Dieu?
Après avoir entendu cela, ils se calmèrent, et ils glorifièrent Dieu, en disant: Dieu a donc accordé la repentance aussi aux païens, afin qu'ils aient la vie.S'ils avaient pleinement assimilé le plan de salut en Jésus Christ pour toutes les nations, les frères juifs, convertis à Christ et enseignés par les apôtres (Actes 15:5 -Actes 2:42) auraient-ils reproché à Pierre d'être allé manger avec des païens (des incirconcis comme ils les appelaient) ?
Plus encore, se seraient-ils étonnés que Dieu accorde aussi la repentance aux païens et que le baptême du Saint Esprit puisse être donné à un centenier romain, à Corneille, un non-juif, au moment de sa conversion ?
Et plus encore, se seraient-ils irrités au point que pour qu'ils se calment (!), Pierre dut leur expliquer en détail comment Dieu s'y était pris pour lui faire comprendre et accepter que les promesses étaient désormais aussi pour toutes les nations et pas seulement pour le peuple d'Israël ?
Le manque de compréhension de l'évangile était tel que certains allaient jusqu'à affirmer qu'il fallait être circoncis pour être sauvé !? Il fallait rester sous la loi de Moïse pour être sauvé !
Actes 15 : 1 Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n'êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.
Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question..Des frères venant de Jérusalem et commençant à propager cette doctrine légaliste a Antioche se heurtèrent a Paul et Barnabas et il y eut des débats de très vives discussions. Ça a bardé !
Mesurant l’ampleur de l’ignorance régnant à Jérusalem concernant ces points doctrinaux, il fut décidé que Paul et Barnabas y descendraient pour mettre les pendules à l’heure.
Actes 15 : 5 Alors quelques-uns du parti des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il fallait circoncire les païens et exiger l'observation de la loi de Moïse.
Il fallait absolument faire taire certains qui voulaient forcer les païens qui se convertissaient à judaïser (Actes 15:1), c'est à dire à adopter des pratiques rituelles juives, telles qu'enseignées dans la Thora (dont par exemple la circoncision), tendance qui incroyablement, subsiste encore de nos jours, au 21ème siècle, dans certaines communautés chrétiennes! Or voici ce que dit la doctrine de la grâce en Jésus-Christ :
Galates 5 : 6 Car, en Jésus Christ, ni la circoncision ni l'incirconcision n'a de valeur, mais la foi qui est agissante par la charité (qui se traduit par l'amour).
C'est pour cela que rien de ce qui est dit à ce moment-là ne peut être considéré comme un point de doctrine s'il n'est pas confirmé et équilibré par d'autres textes des épîtres.
Considérons encore quelques instants celui qui est à l'origine de ce fameux avis : l’apôtre Jacques. Le Saint Esprit ne nous aurait-il pas fait un clin d'œil (si je puis dire) en permettant qu'un fait particulier soit rapporté dans l'épitre aux Galates. En effet, dans cette épitre, Jacques apparait comme le chef de file de la branche dure et légaliste de l’église tout juste née.
Il est raconté que lorsqu'il envoie ses disciples visiter Pierre, celui-ci, en l'apprenant a tellement de crainte de ces gens et de leur rigidité légaliste qu'il interrompt un repas qu’il est en train de prendre avec des non juifs pour ne pas qu'ils le voient avec eux. Il s'esquive et se tient à l'écart pour éviter le conflit et les reproches inévitables des tyrans. Il n'est d'ailleurs pas le seul à trembler devant cette frange rigide de l'église puisque même Barnabas, le compagnon de service de Paul se laisse entraîner. Paul va reprendre publiquement Pierre sur son attitude et le Saint Esprit a permis et voulu que cette histoire nous parvienne puisqu'on lit :
Galates 2 : 11 Mais lorsque Céphas (Pierre) vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il était répréhensible. En effet, avant l'arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens ; et, quand elles furent venues, il s'esquiva et se tint à l'écart, par crainte des circoncis.
Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie.
Voyant qu'ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Évangile, je dis à Céphas, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ?Depuis sa vision et son expérience avec Corneille (Actes 10), Pierre avait compris qu'il ne se souillait pas en mangeant avec des non-juifs, contrairement à ce que disait la loi juive. Pourtant il préféra ne pas être vu avec eux, à l'arrivée de la 'bande à Jacques'. C'est dire à quel point la doctrine de l'évangile était fragile, peu solidement fondée et combien la pression du parti des pharisiens qui s'étaient convertis était puissante. Hormis l'apôtre Paul, personne n'avait encore reçu la révélation de toute l’étendue de la doctrine révolutionnaire de l’évangile.
Il n’est donc pas étonnant que les apôtres aient donné cet avis peu éclairé de notre passage d'Actes 15.
On l'a compris, ça ne peut pas être un point de doctrine permanent sur les aliments. Cet avis a été émis dans un temps d’ajustements, 'de vives discussions', de l'église. Les désaccords étaient vifs sur le sujet, et marqués par l’influence de pharisiens qui, bien que convertis, n'étaient pas du tout instruits et toujours dominés par la loi mosaïque.
A la lumière de tout le nouveau testament, faire de l'avis de Jacques d'imposer ces règles alimentaire sur les viandes étouffées ou le sang, faire de cela une règle de doctrine permanente sur les aliments, est en totale contradiction avec ce qui est écrit dans les épîtres. Et comme il n'y a pas de contradiction dans le message biblique, s'il semble y en avoir, c'est que quelque chose nous a échappé et qu'il faut étudier, réfléchir et se laisser guider par le véritable auteur de cette Parole.
Le maintien de tels principes de restriction alimentaire ou d'obligations rituelles, aujourd'hui, jette la confusion au sein du peuple de Dieu qui pourtant, depuis longtemps, devrait être libéré de ces jougs inutiles et périmés.
1 Corinthiens 10 :27 Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qu'on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience.
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Ceci étant dit, il y a dans l'avis de l'apôtre Jacques quelque chose que l'on retiendra pour l’appliquer dans une circonstance particulière. Un grand et magnifique principe nous est décrit dans l'épitre aux Romains : Que ta liberté ne soit pas une pierre d’achoppement, c’est-à-dire une occasion de chute ou de scandale pour celui ou celle dont la conscience est plus faible.
Romains 14 : 20 Pour un aliment, ne détruis pas l'œuvre de Dieu. A la vérité toutes choses sont pures ; mais il est mal à l'homme, quand il mange, de devenir une pierre d'achoppement.
Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s'abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse.La seconde phrase vite lue ou isolée de son contexte peut être comprise de travers. Il n'est pas dit ici que, de manière absolue, on ne doit ni manger de viande ni boire de vin. (Il s'agit d'ailleurs ici de viande sacrifiée aux idoles et non pas de viande en général). Il est dit qu'on devrait s'en abstenir quand ça peut devenir une occasion de chute pour un frère ou une sœur en Christ.
Il nous est enseigné ici que notre liberté (donc nous en avons bien une !) ne devrait jamais occasionner la chute de celui ou celle qui aurait une conscience plus faible que nous parce qu’imparfaitement instruite. L’amour prime sur la liberté. En accord avec la sainte doctrine, je suis libre de manger du boudin ou de boire du vin mais dans une circonstance où cela risquerait de choquer ou de déstabiliser la foi de quelqu'un moins bien instruit sur la grâce de Dieu, je préfèrerai m'en abstenir. Par amour, par charité.
Dans tous les autres cas, la règle doctrinale suivante prévaut :
1 Corinthiens 10 :27 Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qu'on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience.
C’est clair, n’est-ce pas ? Vous êtes libres. Le Saint Esprit vous le dit de façon limpide et indiscutable dans 1 Corinthiens 10:27. Libres de manger de tout sans vous enquérir de rien par motif de conscience. Et vous êtes aussi libres de vous abstenir de cet aliment, pour ne pas blesser votre prochain. Cette expression de l'amour n'est pas de l'hypocrisie mais un acte volontaire et bienveillant d'un homme ou d'une femme vraiment libre et respectueux des convictions d'autrui.
Romains 14 : 14-16 Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, et qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure.
Mais si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l'amour: ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort.L’amour passe avant notre liberté mais ne laissons personne nous asservir à des règles périmées et inutilement répressives, sans parler du témoignage déplorable et improprement sectaire vis à vis des gens qui nous entourent.
Ces règles sournoisement imposées, en détachant des versets de leur contexte et de l’esprit de la prophétie, sont en infraction avec la saine doctrine et traduisent soit un manque d’instruction dans les Ecritures, soit un légalisme suspect. Elles doivent être rejetées, quel qu'en soit le messager.
Qu'il n'y ait pas de malentendu ! Nous connaissons tous imparfaitement (1 Corinthiens 13 :9) et si nous savons quelque chose c'est que le Seigneur nous l'a enseigné dans notre coeur.
1 Corinthiens 4 : 7 - Car qui est-ce qui te distingue ? Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? Et si tu l'as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l'avais pas reçu ?
Il n’est donc aucunement question de reprocher au messager de ne pas savoir une chose et encore moins, de rejeter ou de critiquer telle ou telle personne, qui, mal instruite, prodiguerait de mauvaises instructions.
Restant dans l’amour et le respect, examinons ce qui est bon (1 Thessaloniciens 5 :21), rejetons le mauvais message sans rejeter le messager, mais ne laissons personne déformer la Parole pour nous asservir à quoi que ce soit !
Galates 5 :1 C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.
1 Corinthiens 6 :12 Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile; tout m'est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit.
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Qui peut être sauvé ? (AUDIO)
- Le 18/03/2023
- Dans Instruction
AUDIO :
Marc 10. 26-27 Les disciples furent encore plus étonnés, et ils se dirent les uns aux autres ; Et qui peut être sauvé? Jésus les regarda, et dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu: car tout est possible à Dieu.
A la lecture de ce magnifique verset, une conclusion s'impose : tous peuvent être sauvés car si le salut vient de Dieu à qui rien n'est impossible, alors le salut est accessible à tous.
Celle ou celui qui comprend et applique ces paroles du Sauveur Jésus renoncera complètement, résolument, définitivement, intelligemment à se sauver soi-même, d'une quelconque manière, car être sauvé est impossible aux hommes.
Ce n'est pas par la foi au moyen de la grâce que nous sommes sauvés, mais PAR LA GRACE au moyen de la foi. Personne n'est l'initiateur du salut.
Dieu est l'artisan de tout notre salut. C'est par la Grâce, par Sa Grâce, selon Son bienveillant dessein, selon son souverain dessein que nous sommes sauvés.
Notre foi est juste la main qui prend ce salut. La foi et non la loi, cette règle périmée de l'ancienne alliance, maintenant abolie, qui corrélait le salut à l'obéissance aux commandements, à l'obéissance de la loi.
Hébreux 7. 18-19 Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, car la loi n'a rien amené à la perfection, -et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu.
Est-ce par la foi au moyen de la grâce que vous êtes sauvés ?
Ou est-ce par la grâce de Dieu, au moyen de la foi ?
On peut facilement se tromper, interpréter le verset d'Ephésiens 2:8 en inversant les deux propositions et tourner longtemps dans le désert d'une vie chrétienne triste et religieuse.
Si c'était par la foi au moyen de la grâce que vous étiez sauvé(e), le salut dépendrait de vous, de votre foi. Et pour ceux dont la foi n'est pas solide, ancrée, stable et forte, il n'y aurait pas de salut possible. Dans cette très mauvaise interprétation, la grâce est juste un moyen qui n'opère que si votre foi est au rendez-vous. Autant dire que vous êtes perdus ! Être sauvé est impossible à l'homme, dit le Sauveur Jésus.
Le salut, la justice (marcher joyeusement dans les voies de Dieu), la vraie liberté, la marche selon l'Esprit, toutes ces expressions parlent de la même chose : avoir reçu un nouveau cœur, un esprit nouveau pour être rendu capable d'aimer Dieu de tout son cœur et de marcher joyeusement dans toutes ses voies, avec une intelligence transformée, renouvelée, affranchi de la puissance du mal, animé des sentiments de Christ et rendu participant de Sa vie divine. Être sauvé, c'est cela.
1 Pierre 1 : 10 - C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais.
Philippiens 2 :12-13 -Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ; car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir.
Puisque Dieu produit en vous le vouloir et le faire, coopérez, utilisez cela et travaillez, bâtissez votre salut. On est sauvé dès le premier jour de la nouvelle naissance, puis la puissance de vie en Jésus Christ, source de ce salut, se manifeste de plus en plus, (plus ou moins) par des œuvres extérieures. C'est ce que signifie l'expression 'affermir sa vocation", 'mettre en œuvre son salut' aussi traduit dans certaines versions de la Bible par "travailler à son salut"
On est parfait, sauvé, dès le premier jour parce qu'on a ouvert la porte de son cœur au Parfait, à Jésus-Christ par l'Esprit Saint, et Il y est venu vivre et étendre son règne de paix, de lumière et de sainteté.
Ensuite, le salut croît en perfection. Il ne reste pas juste un cadeau parfait que nous avons reçu. Au fil des jours, des mois et des années, la puissance de vie qui est en Christ (en nous) rend visible ce salut parfait, dans notre vie quotidienne, en suscitant toujours plus d'actes de lumière, de bonté, d'amour et de vérité, en tout cela sans tambour ni trompette, en toute simplicité dans la vie quotidienne, par de petits actes, presqu'anodins.
Nous serions mal avisés de réduire le salut au simple fait d'aller au ciel. Périr, ce n'est pas aller en enfer. D'ailleurs, d'où vient ce mot 'enfer'. Je ne l'ai pas trouvé une seule fois dans la Bible pas plus que le mot 'purgatoire'. (Lisez l'enfer à la lumière de la grâce).
Jésus est catégorique : il est impossible aux hommes d'être sauvés, de se sauver eux-mêmes. Mais c'est possible à Dieu à qui tout est possible et qui veut que tous les hommes le soient et parviennent à la connaissance de Son Fils.
1 Timothée 2.4 Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.
Dieu ne peut sauver parfaitement que ceux qui ne cherchent plus aucun appui, sur eux-mêmes, sur leur foi ou leur piété, sur leurs bonnes œuvres, sur leur bon fond, sur leur vie pas si mauvaise que ça, sur leur richesse intérieure, quelle que soit sa nature. Dieu ne peut rien pour ces riches car on peut être riche de mille manières pas seulement en argent.
Matthieu 19 : 24 - Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
Il est souvent plus facile à un pécheur qui désespère de lui-même, d'entrer dans le royaume de Dieu, dans le plein salut, car ne pouvant honnêtement revendiquer ni mérite ni qualité méritoire, il vient dans le dépouillement d'un mendiant, conscient de sa misère. Il ne peut compter que sur la grâce, la faveur imméritée du Seigneur. De telles dispositions ouvrent grandes les portes du salut.
Matthieu 21. 31 Et Jésus leur dit : Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu
C’est-à-dire qu'ils rentreront avant. Cela ne veut pas dire qu'il faut se vautrer dans l'immoralité ou la malhonnêteté pour espérer être sauvé. Jésus est en train de nous enseigner autre chose ici.
La véritable humilité n'est pas réservée aux 'grands' pécheurs. Il ne faut pas confondre humilité et humiliation qui sont très proches. L'humiliation est souvent involontaire, causée par une source extérieure, l'impuissance devant une situation et/ou la souffrance. L'autre est volontaire et ne peut se produire réellement que si quelque chose s'est passé. Une révélation de la bonté et de la beauté de Dieu conduit naturellement à une douce prise de conscience et acceptation de la totale insuffisance naturelle humaine.
Dans les deux cas, humiliation, humilité, on a conscience d'être un vase de terre, mais pas pour les mêmes raisons. Dans le premier cas, le mal ou la souffrance a tout dévasté et nous a réduit à un esclavage avilissant, intérieur ou extérieur. Dans le deuxième cas, le vase de terre vil, bien que toujours conscient d’être un vase de terre, a aussi pris conscience qu'un trésor est venu l'habiter et que c'est ce trésor qui lui confère maintenant une formidable valeur.
La lumière de la bougie est une gloire dans l'obscurité de la nuit mais elle prend conscience de la faiblesse réelle de sa lumière dès que le soleil se lève et encore plus quand il est à son zénith.
L'évangile est une bonne nouvelle, la bonne nouvelle que Dieu est venu sauver tous les hommes et femmes en envoyant son Fils unique. Jésus sur la croix a expié et ôté le péché du monde, aboli l'ancienne alliance dans laquelle l'obéissance aux commandements impossibles était l'unique condition à la bénédiction. C'est fini ! Jésus sur la croix, a inauguré et signé de son sang un nouveau pacte, un nouveau style de vie où Il devient tout, en tous ceux et toutes celles qui lui ont ouvert la porte de leur cœur.
Jean 15 : 5 - Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.
Si nous lui ouvrons aujourd'hui, un cœur humble prêt à recevoir un cadeau immérité, im-mé-ri-té (sans moi, vous ne pouvez RIEN faire, dit-Il dans l'évangile de Jean); si nous invitons Jésus à faire sa demeure dans notre cœur, Il vient y habiter par le Saint Esprit. Le salut entre à flots de lumière dans notre vie. Et plus pleinement, Il y habite et règne, plus notre salut croît en perfection et en paix.
Apocalypse 3. 20-21 Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.
Le salut, la vraie vie, est un sentier qui, ayant commencé le jour de notre nouvelle naissance, est comme l'éclat du soleil ; il va croissant jusqu'au milieu du jour. Le salut est parfait, lorsque pour tout, nous ne nous appuyons plus que sur Christ en nous, par la personne du Saint Esprit et Sa force en nous. Dieu est l'artisan de tout notre salut et il ne donnera cette gloire à aucun autre.
Jacques 4 :6 Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente ; c'est pourquoi l'Écriture dit : Dieu résiste aux l'orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles.
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Creuser profondément
- Le 04/07/2021
- Dans Tout
Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Luc 6 :48
Nous ne sommes pas loin de ce que notre cœur cherche ardemment. Nous aspirons après l’accomplissement de certaines paroles de Dieu dans nos vies. Nous serrons des promesses nous demandant, quand elles vont s’accomplir. Nous savons que le Seigneur nous les a faites. Ce ne sont pas des lubies ou des désirs que nous prenons pour des réalités. Dieu nous a fait des promesses précises, fortes et indétrônables. Mais il semble qu’elles tardent à s’accomplir.
Pire, nous voyons autour de nous des personnes qui avaient reçu de Dieu des paroles fortes et puis elles sont décédées, nous laissant perplexes. Dieu ne leur avait-il pas promis cela ? Avaient-elles rêvé ? Se sont-elles fait des illusions ? Ont-elles confondu la voix de leurs désirs avec celle de Dieu ? Et moi, n’ai-je pas rêvé aussi ? Suis-je bien sûr(e) de cette ou ces promesse(s) que je conserve précieusement dans mon cœur, attendant son (leur) accomplissement dans ma vie ?
Il est une promesse implicite et universelle que le Père fait à tous ses enfants. Cette promesse est la racine de toutes les autres, de toutes celles que nous avons reçues. Cette promesse est le socle, le fondement, le déclencheur de toutes les autres.
Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Romains 8 :29
Le Père, en envoyant Christ habiter dans notre cœur par le Saint Esprit a ce projet de nous rendre semblables à son Fils. Ce projet du Père vous semble-t-il accessoire par rapport à ceux que vous attendez plus spécifiquement du Seigneur dans votre vie ? C’est pourtant là que Dieu commence avant de nous faire entrer dans notre pays promis, avant que nous ne commencions vraiment à bâtir notre maison.
Et nous ferions bien de considérer sérieusement cette option, très sérieusement et d’en faire la quête principale de notre vie : que Christ soit formé en nous, accompli en nous. C’est ce que la Bible appelle établir sa maison sur le roc, ou encore le royaume de Dieu, le règne d’amour, de sagesse et de force de Jésus-Christ dans notre cœur, et le reste nous est donné par-dessus, en plus….
Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. Luc 12 :31-32
Le temps terrestre nous est donné pour bâtir cette maison, l'habitation de Christ que nous sommes devenus à la nouvelle naissance.
Et ce travail de construction n’est pas pesant. Il ne doit jamais l’être. S’il le devient, c’est que nous ne sommes plus en train de bâtir la maison de Christ mais plutôt un carcan de principes religieux, fait de pierres lourdes et intransportables qui, soyons-en sûr(e)s, s’écroulera à la première tempête, nous laissant plein de frustration et d'interrogations.
Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Matthieu 11 :29
Ce travail de construction s'effectue dans le repos. Le joug de Jésus ne ressemble en rien à celui qu’on mettait autrefois pour que des bœufs ou des chevaux conjuguent leurs forces et labourent dans la même direction. Ce joug nous attelle à Christ pour que nous allions dans la même direction que Lui et ce joug est léger et doux. Il sert juste à nous faire aller dans la bonne direction, celle que Christ trace jour après jour pour notre vie. Il n'est ni lourd ni contraignant.
Revenons au texte d’introduction. Il y est question de bâtir une maison. Nous comprenons que c’est l’image de notre vie. Pas seulement notre vie terrestre d’ailleurs. Il est question de notre demeure éternelle. Si aujourd’hui nous vivons dans un corps terrestre, à la résurrection, nous vivrons dans autre corps, une nouvelle maison, celle que nous commençons à bâtir aujourd’hui.
Nous la bâtissons en allant à Jésus-Christ, en entendant Ses paroles et en les mettant en pratique. Jésus dit : voici à quoi ressemble la personne qui fait cela.
Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Il est semblable a un homme qui, bâtissant une maison, a creusé... Luc 6 :47
Jésus ne dit pas, au présent, que la personne qui vient à Lui, entend ses paroles et les met en pratique est semblable à une personne qui creuse (présent de l’indicatif). Ce qui signifierait que le fait de faire tout cela, c'est ça creuser. Il utilise un temps du passé ici : il a creusé (passé composé). Ça change tout le sens.
Le secret de la personne capable de venir à Lui, d’entendre ses paroles et de mettre ses paroles en pratique : elle est semblable une personne qui a creusé ...
Et la répétition n’est pas une coïncidence. Jésus aurait pu dire que cette personne a creusé, point. Non Jésus dit qu’elle a creusé et il ajoute, creusé profondément.
Ce n’est pas que ce soit un effort à fournir par nous-même : "il faut que je creuse, il faut que je trouve l’envie de creuser, aïe, je n’ai pas vraiment envie de creuser". En fait, l’Esprit Saint nous y incite continuellement en créant le vouloir. Et nous apportons notre participation, qui consiste à ne pas résister, à recevoir avec douceur ce léger et doux murmure. On demeure résolu et confiant à recevoir de Lui une volonté suffisamment forte et puissante pour le faire car l’esprit est bien disposé mais la chair...
C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint Esprit : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos cœurs, Hébreux 3:7-8
recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous, et qui peut sauver vos âmes. Jacques 1 :21
On ne se réveille pas un matin en se disant, "tiens je vais creuser". On ne prendra la pelle et la pioche que si on est convaincu que quelque chose de précieux est là, enfoui sous terre, à portée de nos outils et de notre huile de coude. La foi dans le trésor enfoui qui sommeille et qui attend d'être déterré, nous donne l'énergie et la volonté tenace de creuser car il nous a été assuré que le Père a trouvé bon de nous donner le royaume.
Pour l'enfant de Dieu, né de nouveau, habitation de Dieu en esprit, portant Christ en son cœur, animé de la mentalité de son Sauveur, il est un trésor qui semble tellement inaccessible : ne plus pécher, faire la volonté du Père en marchant joyeusement et paisiblement, chaque jour, dans la justice et dans l'amour de Dieu et du prochain, de tout cœur, de toute âme et de toute pensée et devenir ainsi un membre plein de santé spirituelle qui contribue activement à rendre le corps de Christ capable de manifester la puissance libératrice de Dieu sur terre.
C'est un trésor ! Ce trésor s'appelle la justice. La religion nous le présente comme un devoir ! Mais non, c'est un trésor, un cadeau tout comme le pardon des péchés !! Un trésor inaccessible à moins d'avoir creusé profondément.
gagner Christ, et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, Philippiens 3.9
Car je n'ai point honte de l'Évangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu'en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la foi. 1 Corinthiens
Pour nous, c'est de la foi que nous attendons, par l'Esprit, l'espérance de la justice. Galates 5.5
L'histoire du peuple d'Israël nous instruit, par analogie, que l'entrée dans la pleine jouissance de l'héritage se fait en deux temps. Miraculeusement Dieu nous fait traverser une mer infranchissable qui illustre la repentance, le pardon des péchés et le baptême alors qu'on a tourné le dos à l'Egypte, symbole du monde et du style de vie rebelle.
Puis après un temps de désert et toujours aussi miraculeusement, Dieu nous fait traverser un Jourdain tout aussi infranchissable à cause des crues, pour entrer dans le pays promis et la jouissance pleine et entière de l'héritage, avec des batailles toutes remportées, tant qu'on se laisse conduire par le Seigneur.
La vie chrétienne suit le même cours. On reçoit, une compréhension profonde et définitive, une révélation pleine et entière du pardon de tous nos péchés passés, présents et futurs, notre mer rouge.
Puis on entre dans un style de vie ou Dieu guide notre existence par le Saint Esprit (la nuée) mais bien vite, nous nous apercevons qu'il manque une dimension et que nous ne vivons pas pleinement et stablement la nouvelle vie abondante. Dieu est certes présent et pourvoit extraordinairement aux besoins élémentaires : on a la manne, l'eau qui jaillit du rocher, les cailles qui tombent du ciel, les ennemis vaincus et bien d'autres interventions divines nous démontrant que le Seigneur est bien fidèlement à nos côtés mais nous ne goutons pas encore pleinement les délices du pays promis (c'est le désert).
Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. 1 Corinthiens 10 :1-4
Il faut qu'un Josué (le Christ par son Esprit) nous fasse franchir un Jourdain infranchissable pour arriver de plain-pied dans le pays ou coulent le lait et le miel, pour nous le royaume de Dieu, c'est à dire la justice, la paix et la joie par le Saint Esprit, tous les jours de notre vie.
Dans tous les cas, c'est un cadeau et l'œuvre salvatrice et rédemptrice du Seigneur.
L'œuvre de Dieu, disait Jésus, ce qu'Il fait dans nos cœurs, hier, aujourd’hui, demain et jusqu’à notre dernier souffle, son objectif premier dans nos vies, c'est que nous croyions en Celui qu'il a envoyé, Jésus-Christ par Son Esprit en nous, qui, Seul nous fait entrer, par Son Esprit, déjà sur terre, dans notre terre promise : une vie joyeuse, paisible, puissante, pure et triomphante, sainte et rayonnante où faire chaque jour, la volonté du Père, est une nourriture délicieuse et exaltante.
Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu? Jésus leur répondit : L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. Jean 6 : 28-29
Un trésor ne se trouve pas à mille endroits différents à la fois. Dès que vous avez localisé précisément l’emplacement du trésor, vous creusez à cet endroit-là et pas à un autre. Vous creusez au même endroit jusqu‘à ce que la pioche cogne le coffre. Le trésor est à un seul endroit. Il n’est pas question de se disperser chaque jour, en creusant le lundi ici, le mardi là, le mercredi ailleurs, le jeudi là-bas, le vendredi encore plus loin, le samedi sur l’Equateur et le dimanche à Durban car une fois le trésor trouvé, vous pourrez vous acheter tout le reste.
Le Seigneur nous a donné et nous rappelle quotidiennement l'instruction : Jésus Christ en nous, plein de grâce(s) et de vérité, est le fondement, la source de toutes les promesses, le coffre, le trésor.
Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Jean 1.14
Ses révélations toujours plus profondes de Sa Personne, c'est ce que Pierre et Paul appellent croitre dans la connaissance ou l’excellence de la connaissance de Christ. Cette connaissance vivante et révélée nous fait entrer de gloire en gloire dans la vraie vie.
Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur Philippiens 3.8
Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ 2 Pierre 3 :18
Jésus-Christ en nous par le Saint Esprit et dans l'Eglise est l’arbre. En Lui se trouvent tous les fruits qui nous ont été promis. Il est le fondement, le socle.
Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.
Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. 2 Corinthiens 3.17-18
Il est enfoui profondément, au fond de notre esprit, là où se trouve cachée notre vraie vie et Il se manifeste et se révèle pleinement en nous et au sein de l'assemblée. Creuser un ou deux jours ne suffira pas. Il faut creuser et creuser profondément, jour après jour : chercher à être rempli de l'Esprit et Lui demander qu'Il nous révèle Christ, de plus en plus.
Un pauvre tend continuellement la main pour recevoir l'aumône. La royaume de Dieu est pour les pauvres en esprit. L'humain est trop orgueilleux et se croit fort et riche. Pourtant le vrai riche, c'est le pauvre qui l'est devenu en tendant une main insistante pour recevoir et continuer de recevoir du Roi le plus faste et le plus généreux de l'univers, un cadeau. En comparaison ce cadeau du Grand Roi donne à la fortune du plus opulent de tous les humains l'apparence d'un pathétique et inutile centime d'euro.
Creuser, c'est juste une persistance consciente dans la demande, une foi indétrônable que c'est ce que Dieu veut nous donner en priorité, une résolution sage à ne pas se laisser disperser par les affaires de la vie, ou par la variété des enseignements ou des paroles dispensées. Le fondement c’est : Christ en nous.
C’est là que, chaque jour, il faut creuser.A chaque fois que, pendant le jour ou la nuit, je tourne mes pensées vers Christ qui vit là, en moi, maintenant, en cet instant et que le regard de ma foi se pose sur cette présence si réelle (bien que je ne la sente pas toujours), de cette personne gentille, attentive, aimante, accueillante, jamais condamnant ;
à chaque fois que je fais cela et que j'attends de Lui et lui demande avec confiance qu'Il me renouvelle par son Esprit un esprit bien disposé, c'est ce qui s'appelle creuser, attendre de la foi par l’Esprit, l’espérance de la justice (Galates 5.5), et nous pouvons recevoir la justice qui vient de Dieu par la foi (Philippiens 3.9)
O Dieu ! créé en moi un cœur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé. Psaumes 51.12
Je mange et Christ est en moi, je dors et Christ est en moi, je déjeune, je dîne avec ma famille avec mon épouse, mon mari, mes enfants, mes amis, mes collègues et Christ est avec moi et en moi. Je travaille au bureau et Christ est en moi. Je marche dans la rue et Christ est en moi. J'écoute où je fais de la musique, je bricole dans la maison, je discute ou je joue, avec mes amis, mes frères et sœurs, je cuisine ou fais les courses, je voyage, je fais de la peinture ou de la sculpture, je ris, je pleure et Christ est en moi.
Se dire : à chaque minute de mon existence, Christ, mon soutien, est en moi, par Son Esprit Saint. En ne perdant jamais cette réalité de vue, en veillant, je creuse. Je suis avec Lui sous le même joug depuis que je suis né de nouveau. Plus encore, je suis surnaturellement devenu une partie de Christ sur la terre, un membre de Son corps. Un membre de Son corps. Ce n'est pas rien ! »
Demander à son Esprit de nous fortifier pour savoir ces choses de manière vivante, encore plus vivante chaque jour ! C’est ainsi qu’on creuse, et qu’on creuse profondément. Profondément parce qu’un simple grattage de la surface n’y suffira pas.
Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous, dit l'Éternel Jérémie 29 : 13
On creuse, jour après jour, en tournant volontairement ses pensées, en pleine conscience, vers cette réalité invisible, intangible (car on ne le sent pas nécessairement) que Christ vit en nous et étend son règne de plus en plus dans notre cœur et dans notre vie. C’est ce que le nouveau testament appelle la foi, la vie de foi.
Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus Christ est en vous ? 2 Corinthiens 13 :5
Et ce mode de pensée, ce mode de fonctionnement a un effet surnaturel : il augmente chaque jour plus, le désir et la capacité de mettre en pratique Ses paroles, d’accomplir Sa volonté, de bâtir une maison, la maison de notre vie avec des matériaux éternels, indestructibles et nous commençons déjà à porter aujourd’hui des fruits délicieux, offerts à ceux qui nous entourent en répandant la bonne odeur de Christ autour de nous.
Comme il serait dommage de fouler aux pieds, de mépriser cette habitude de vivre consciemment et résolument chaque instant du jour dans la réalité de la présence de Christ en nous. Attention aux petits oiseaux de la parabole si nous n'y veillons pas, ils viendront immanquablement picorer et en voler tous les bienfaits.
Un semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : elle fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent. Luc 8 :5
Voici ce que signifie cette parabole : La semence, c'est la parole de Dieu.
Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent ; puis le diable vient, et enlève de leur cœur la parole, de peur qu'ils ne croient et soient sauvés. Luc 8 :12-13
Le 21ème siècle excelle dans sa capacité à canaliser nos pensées vers des milliers d'occupations plus ou moins utiles. Ce siècle est très créatif et riche dans ses moyens pour distraire et éparpiller notre attention.
Les distractions sont nécessaires et encore plus agréables quand elles sont aussi partagées avec Lui. Tout est sanctifié par Sa présence en nous. Même les distractions. Et si une distraction ne nous était pas salutaire, voire néfaste, c’est encore sa présence qui nous incite à nous en éloigner. Il est notre Berger. C’est pour cela qu’il est salutaire de rester consciemment et volontairement en Christ en tout.
Rester en Christ en tout ne consiste pas, comme le sous-tendent les messages non-dits et subliminaux de la religiosité, à vivre sur terre une vie exclusivement axée sur la prière, le jeûne, la lecture de la Parole et le témoignage et les réunions de l'assemblée locale. Comme si on n'était en communion que dans ces moments-là !
D'ailleurs, contrairement à ce que beaucoup laissent paraître, ceux qui enseignent de telles choses ne parviennent pas eux-mêmes à se maintenir stablement dans cet idéal de vie chrétienne religieusement correct et trainent une constante culpabilité au fond d'eux-mêmes, se sentant coupables, perpétuellement condamnés et condamnant les autres.
C'est en perdant de vue qu'il n'y aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ (le pivot de la stabilité chrétienne), qu'on déchoit de la position de foi, qu'on éteint l'Esprit et qu'on perd sa joie qui est pourtant notre force. Comme si s’efforcer de rentrer dans un moule rituel était l'exercice le plus spirituel qui soit ! La prière, le jeûne et la lecture de la Parole, le témoignage sont des choses excellentes et nécessaires mais il y a un temps pour veiller et un temps pour prier.
Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Matthieu 26 :41
Le Seigneur a volontairement mis ces deux verbes dans cet ordre particulier : veiller et prier. Jésus n’a pas dit de 'prier et veiller mais de 'veiller et prier'. La veille est prioritaire et prédominante. La prière rend la veille possible, en terrassant les résistances naturelles de notre nature humaine à tout ce qui est réellement de Dieu. Dans le temps mis à part de la prière, l'être spirituel trouve et prend la force, la force de quoi ? La force pour être capable de veiller. Et nous sommes libres, pendant la veille, de prier continuellement si l'Esprit nous y pousse. C'est une liberté, pas une contrainte.
Veiller, c'est vivre notre vie, dans l’environnement dans lequel nous nous trouvons, en restant activement conscient que Christ est en nous. Ce n'est pas pesant et tellement puissant. Pour le dire d'une autre façon, veiller c'est vivre chaque instant, non comme un(e) orphelin(e), seul(e) au monde mais avec cette pensée revigorante et rassurante que Christ est en nous et à coté de nous et avec nous et pour nous en tout et à chaque instant.
Chanter des cantiques avec Christ en nous, à l’assemblée (l’église) mais aussi faire un plongeon dans la Méditerranée ou du surf sur la Côte pacifique ou du ski sur les pentes des Alpes, des Pyrénées ou du lac Tahoe, ou du vélo dans les belles campagnes françaises ou même confier à Dieu nos rêves, nos désirs profonds ou nos projets dans le secret de notre chambre, au milieu d’une forêt, en pleine ville ou sous la douche…. Inscrivez l'activité de votre choix mais ajoutez :
Christ est en moi et partage cet instant avec moi et je le partage avec Lui.
Veiller c'est vivre chaque instant de chaque jour en partageant tout avec Lui.Le joug de Jésus est doux parce qu’il nous a rendus libres, vraiment libres.
Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Jean 8 :36
C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Galates 5 :1
Nous bâtissons notre maison aujourd’hui, les yeux fixés sur Jésus, pas sur la religion chrétienne que les prédicateurs rendent parfois, et sans le vouloir, asservissante. Creuser, c’est donc garder sa conscience attentive à la présence réelle de l’Ami en nous, du Sauveur qui s’est donné pour nous, qui nous a libérés pour que nous vivions aujourd’hui une vie passionnante et libre dans l’amour, la pureté et la douceur, sous l’influence bienfaisante de l’Esprit Saint.
Et si, à la fin de cette journée, nous n’avons pas été à ce niveau comme nous l’aurions voulu, nous ne sommes pas condamnés, vous vous rappelez ? Plus de condamnation. C'est juste qu'il’il faut creuser plus profondément. Et nous en serons certainement plus proches demain et encore plus le jour d’après, en creusant encore et encore plus profondément.
Christ, en nous, veut que nous partagions tout avec Lui, à cet instant et celui qui suit. Même cette lecture que nous sommes en train de faire :)
Son Saint Esprit qui vit en nous, nous fortifie et nous rend de plus en plus semblables à Lui, parce que c'est ainsi qu’on se maintient dans la vraie foi, génératrice de vie, de paroles et d'actions inspirées. Nous entrons alors et sommes déjà entrés naturellement et simplement dans les promesses qui nous ont été faites et plus éternellement, dans notre destinée.
Bon, sur ce, et plus simplement, je vous laisse et vous souhaite une excellente journée avec Christ. Je dois poncer des murs et faire de la peinture, et oui, même ca, je suis bien décidé à le faire avec Lui en moi ! Le résultat ne peut être que magnifique car celui qui trouve son plaisir en Celui qui est devenu la loi vivante et intérieure de son cœur, réussit tout ce qu’il entreprend. Même la décoration !
Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs
Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, Et qui la médite jour et nuit!Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu'il fait lui réussit. Psaumes 1 :1-3