Quelques instructions pour vaincre l'inquiétude - AUDIO 25mn + 17mn

Proverbes 12 :25 -L'inquiétude dans le cœur de l'homme l'abat, Mais une bonne parole le réjouit.

L'inquiétude est le deuxième fléau, après la condamnation. Si vous n'y prenez pas garde, elle va vous miner, ralentir votre marche, ternir votre joie et ravager votre vie. Nous avons parlé déjà des dommages que peuvent causer la condamnation et son fruit amer, la mauvaise conscience, qui si elle n'est pas traitée peut conduire au naufrage de la foi (Lisez Vivre et Croître dans la Grâce de Dieu)

Mais l'inquiétude ! Elle est tout aussi dévastatrice parce qu'elle a réussi un tour de force : se faire tolérer comme étant quelque chose de normal. C'est un ennemi sournois et meurtrier de la vie chrétienne.

Nous pensons qu'il s'agit d'un sentiment inoffensif, passager, sans danger, que c'est normal de s'inquiéter, que c'est humain. Pour un fils ou un fille d'Eve et d'Adam, oui, c'est normal, pas pour un membre du corps de Christ, la partie de Lui-même sur la terre.

On entend parfois : il ou elle a un caractère inquiet, c'est dans sa nature. Ah bon ? Si vous acceptez que ce soit dans votre nature, alors il n'y a rien à d'autre à faire qu'à se résigner, à subir et à vivre avec. Il faut se réveiller. C'est un mensonge et ce mensonge nous réduit à l'esclavage.

Jean 8 : 32 - vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.

C'est Jésus qui nous annonce cette bonne nouvelle de la liberté totale et savons-nous quel est l'opposé de cette affirmation ? La voici : 'vous connaitrez (vous serez en communion avec) le mensonge et le mensonge vous rendra esclave'. Il n'y a pas de position intermédiaire. Nous devons veiller à ce qu'aucun mensonge ne se soit installé dans notre façon de penser. Or les inquiétudes sont toutes l’expression d’un mensonge que voici : tu es seul(e), sans recours, sans secours. Tu vas devoir te débrouiller seul(e), avec tes moyens limités et ca ne peut que mal finir.

Nous sommes environnés de dangers, d’épreuves, de sujet potentiels de souci, et de tentations. S’en rendre compte et les évaluer, ne pas les sous estimer est une chose. S’en inquiéter en est une autre. Il faut faire la différence.

L'inquiétude devient un trait de caractère, si on l'entretient, volontairement ou involontairement. Quelqu'un a dit :
sème une pensée, tu récoltes une action,
sème une action, tu récoltes une habitude,
sème une habitude, tu récoltes un caractère,
sème un caractère, tu récoltes une destinée.

Une habitude c’est quelque chose qu’on fait sans y penser, un automatisme de comportement qui finit par modeler notre personnalité. Et cette personnalité attire ou repousse, sans même s’en rendre compte personnes et opportunités.

Si nous nous abandonnons continuellement aux pensées inquiètes, il n'est pas étonnant que se soit formées des habitudes d'inquiétude et qu'à force, notre caractère en ait été changé. Mais rien n'est irréversible. Une habitude peut être changée par un changement du mode de pensée, qui aura pour conséquence de nouvelles façons d’agir qui, à la longue, produiront de nouvelles et saines habitudes.

Il est donc temps de changer de mode de pensée et de commencer à penser et à agir selon la vérité. Si nous ne pensons pas selon la vérité mais laissons un mensonge tenir les rênes de nos pensées et de de nos comportements, nous attirons et entrons à coup sûr dans un esclavage. Celui-de l'inquiétude et de l'anxiété est envahissant et gâche l'existence.

Est-ce que je vais y arriver ? Comment vais-je faire ? Et si cela arrive, qu'est-ce qu'il va se passer ? Et si un tel fait cela, que va devenir ma famille, que vais-je devenir, que vont devenir mes affaires ? J'ai un mauvais pressentiment, je ne sais pas quoi mais je suis inquiet(e). Il va se passer quelque chose. Tout va trop bien, ca ne peut pas durer. Et je perds mon travail, et si je tombe malade, et si, et si …..

Philippiens 4 : 2 -Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.

Le Saint Esprit, par la bouche de l'apôtre Paul, nous a donné cette précieuse instruction : ne vous inquiétez de RIEN. Il va falloir prendre une décision, la décision de ne plus s'inquiéter pour quoi que ce soit. Rien, cela veut dire RIEN. Non pas que nous nous en sentions capable et que nous en soyons capables. Si nous avons pris cette habitude, il va falloir une puissante action du Seigneur et un peu de temps pour changer tout cela. Mais c’est possible. Et indispensable pour demeurer en Christ.

La prise de conscience est un premier pas. Le deuxième pas est de ne plus considérer l’inquiétude comme quelque chose de normal. Le troisième consistera à prendre une nouvelle habitude : celle de présenter à Celui qui vit en nous, toute inquiétude, si petite et inoffensive d'apparence soit-elle, dès qu'elle pointe le bout du nez et de la laisser dehors avec persévérance jusqu’à ce qu’elle se décourage. Il n’y a pas plus têtu qu’une pensée inquiète qui veut s’installer dans votre tête. Elle va frapper à la porte, partir, sembler disparaître, revenir et re disparaitre et quand vous croyez que c’est terminé, elle revient encore jusqu’à ce qu'on lui ouvre la porte. Mais la porte restera fermée.

J'ai entendu un jour, une petite phrase, une mini-parabole, mentionnée pour illustrer une vérité de la vie chrétienne. Sur le coup, je l'avais toujours trouvée juste amusante et enfantine, sans plus. Elle est en fait incroyablement profonde et résume un secret de la vie victorieuse :
Cette femme disait : Lorsque le péché frappe à ma porte, je demande à Jésus d'aller lui ouvrir, lui-même. Elle ne cherchait pas à s’en occuper elle-même.

Traitez tout sujet d'inquiétude de la même manière quand il veut entrer dans vos pensées. Laissez le Saint Esprit s’en occuper à chaque fois qu’il se présente jusqu’à ce qu’il se décourage. N’essayez même pas de le chasser. Tournez les yeux vers Jésus, c’est-à-dire appuyez-vous avec confiance en Sa présence en vous. Il veut s’en occuper Lui-même, pourvu que vous lui fassiez assez confiance pour ne pas chercher à le faire vous-même. Cette instruction est dite d’une autre façon dans :

Jacques, 4 :7 - Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous.

Il n'y a pas de position intermédiaire. Nous sommes en communion de foi avec Christ qui vit en nous ou alors nous sommes dans l'inquiétude. C'est l'un ou l'autre. De même qu'on ne peut servir Dieu et l'argent, on ne peut demeurer en Christ et être dans l'inquiétude. Si on sert l'un, on rejette l'autre. C'est pour cette raison que l'inquiétude est un vrai péché d’incrédulité qui doit être énergiquement banni de notre vie.

Pas de quartier. La chasse quotidienne à l'inquiétude est lancée..

Esaïe 41 : 10 - Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.

Cette promesse est constante. Elle est vraie à chaque seconde de notre existence. Il n’y a pas une minute où elle cesse d’être vraie. Ne crains rien car je suis avec toi. La Parole de Dieu est permanente. Nous ne devrions JAMAIS promener des regards inquiets.

L'inquiétude est souvent semée comme une petite graine. Une pensée, une sensation, une impression qui se promène, qui passe en coup de vent dans nos pensées et qui dirige notre regard vers un mensonge. On n’entend pas de mots. On a l’impression que « cette fois-ci, Dieu n’est pas entièrement avec moi. Il ne viendra pas à mon secours, il ne me fortifiera pas, il ne me soutiendra pas. Je vais devoir me débrouiller seul(e) ». Le contraire de ce que Dieu vient promet dans Sa Parole.

je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.

A ce stade, si on détecte tout de suite « l’impression inquiète », il est simple de la transmettre à Jésus, de Le laisser faire et de passer à autre chose et de rester sur cette position à chaque nouvelle tentative de l’inquiétude de s'imposer. Car c'est si on promène, si on y attache le regard que ça va se compliquer. La pensée inquiète que vous laissez négligemment se promener va s'installer, elle va grandir et envahir tout votre mental et devenir plus difficilement 'chassable'.

L’inquiétude est sournoise et s'infiltre comme de l'eau sous la porte. Elle passe par tous les interstices et s'empare de nos pensées à la moindre occasion. C'est une tendance naturelle du fils d'Adam et Eve

Je fais du jardinage et j'ai remarqué qu'il est tellement facile de supprimer les petites pousses de mauvaises herbes. C'est vraiment très facile quand elles sont de tout petits brins. La seule difficulté est de ne pas les voir toutes. En revanche, après un retour de vacances, quand elles ont eu du temps pour grandir, ca demande beaucoup d'effort et de temps pour les arracher, surtout si la terre est durcie par la chaleur. C'est pareil pour les inquiétudes.

Ainsi, la première nouvelle habitude que nous allons prendre, avec l'assistance de l'Esprit Saint qui vit en nous, c'est de présenter/soumettre au Seigneur Jésus qui vit en nous, et immédiatement, toute pensée inquiète, dès qu'elle survient, tant qu'elle n'est qu'un tout petit brin d'herbe et de ne pas lui laisser le temps de se développer et de s'installer dans notre âme. Parce qu’elle est fondée sur un mensonge que Dieu n’est pas un protecteur aimant, fidèle et suffisant. Vous avez remarqué ? C’est toujours la même histoire, comme dans le jardin d’Eden cette voix qui suggère :  ‘Dieu a-t-il réellement dit... ?

Genèse, 3:1 - Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l`Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?

Non il n’a pas dit cela mais il a dit ! Ne vous inquiétez de rien, de RIEN. Relisons le :

Esaïe 41 : 10 - Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.

Mais pourquoi est-ce que c’est parfois si difficile ? Parce que nous n’avons aucun pouvoir sur nos émotions et l'inquiétude est du ressort de l'émotion. On peut toujours essayer de se convaincre avec de bonnes raisons, raisonner la raison. Pas l’émotion.

L’émotion est toujours envahissante. Une fois entrée dans la pensée, elle s’impose, envahit et ne laisse aucune liberté. L’invasion des émotions agréables ne nous dérange pas. Mais lorsqu’elles sont douloureuses ou désagréables, on s'aperçoit qu'on n'a pas de poignée pour les attraper et les jeter dehors, on n'a pas de prise.

Proverbes 12 :25 -L'inquiétude dans le cœur de l'homme l'abat, Mais une bonne parole le réjouit.

L'inquiétude a le pouvoir de plonger dans l'abattement qui est la forme la plus aigüe du découragement. Une personne abattue est dans une fosse et perd ses moyens.

Mais le verset dit aussi qu'il suffit d'une bonne nouvelle ou d'une bonne parole pour qu'en un instant s'évanouisse la plus accablante des inquiétudes. Et qu'en un instant, l'abattement le plus profond se transforme en joie et en paix. Les inquiétudes qui minent votre vie ne sont pas aussi solides qu'elles le paraissent. Laissez moi illustrer ce peu de solidité de nos émotions, dont l’inquiétude fait partie.

Vous vous trouvez dans une rame de métro. A une station entre un homme avec ses deux fils. Les deux enfants parlent bruyamment, se chamaillent et le bruit qu'ils font commence à vous incommoder. "Cet homme pourrait contrôler ses gamins". Le père semble indifférent,  perdu dans ses pensées. Il regarde à terre et les enfants se sont maintenant levés et font, à grand bruit, des tourniquets autour de la barre d'appui verticale devant les portes. On les entend dans tout le wagon. Tous les voyageurs se retournent et lancent des regards réprobateurs et vous êtes très agacé. Le père semble ne rien avoir à en faire. Alors, les enfants commencent à se poursuivre d'un bout à l'autre du wagon. Personne ne dit rien et l'énervement grandit. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Quelqu’un se lève d’un bond et va trouver le papa : "Vous ne pourriez pas tenir vos enfants tranquilles. Vous ne voyez pas qu'ils incommodent tout le wagon ". L'homme relève lentement la tête, les joues humides et d'une voix sourde il soupire : "Monsieur, nous sortons de l'hôpital. Ma femme vient de décéder. Mes fils viennent de voir leur mère mourir. Je n’ai pas la force.». En une seconde, votre irritation s’évanouit, pour laisser place à la compassion, à moins d'être un cœur de pierre. En un instant, les pensées de colère se sont envolées, en un instant, sans aucun effort de volonté, pour laisser la place à d’autres émotions radicalement opposées aussi envahissantes : l'empathie, la tristesse et la compassion. Une émotion ca n’est pas solide. L’inquiétude n’est pas solide.

Les émotions dévastatrices suscitées par l'inquiétude ne sont jamais vaincues par de bonnes raisons ou par la volonté. Essayer de vous raisonner ne changera rien. Vous ne parviendrez pas non plus à les chasser. Pourquoi persister dans cette méthode qui ne marche jamais.

Pourtant, elles peuvent disparaître en un instant, si quelque chose d’autre les remplace. Une vraie bonne nouvelle a le pouvoir de chasser les mauvaises émotions de n'importe quel sujet d'inquiétude.

Voici quelques bonnes nouvelles et quelques instructions pour vaincre ce fléau.

D’abord quelques définitions :

• Être affermi ça veut dire recevoir des forces nouvelles.
• La justice ? Il y a la justice quand toute la volonté de Dieu est accomplie, parfaitement.
• Bannir ça veut dire chasser et interdire toute nouvelle entrée sur le territoire.

Esaïe 54 : 14 - Tu seras affermie par la justice ; Bannis l'inquiétude, car tu n'as rien à craindre, Et la frayeur, car elle n'approchera pas de toi.

Tu seras affermi(e) par la justice : tu vas reprendre des forces et devenir de plus en plus fort(e) parce que le Seigneur ne refusera rien qui ne te soit nécessaire. Il te préservera de tout ce qui pourrait te mettre en danger. Peut-on en être  sûr(e) ?

Si tu as confié la direction de ta vie au Bon Berger, à Jésus, il vit en toi. Il n’est pas seulement avec toi. Il vit EN toi, à l’intérieur, et Il est devenu la source de vie jaillissante de ton esprit.

Tu es devenu une partie de Jésus-Christ, un membre de son corps.

Sa vie juste est en toi et même si tu te regardes comme le(a) plus imméritant(e) de tous, ce qui est sûrement vrai, tu dois savoir qu’à cause de cette présence de Christ en toi, ce n’est pas comme cela que le Père céleste te regarde. Lui, Il voit ce que tu sembles ne pas voir : la vie juste de Son Fils, qui, par l’Esprit-Saint, coule et se déverse lentement en toi, comme la sève de l’arbre dans la branche. Le Seigneur est patient car Il sait que cette source de vie juste va produire bientôt des victoires et des changements magnifiques dans toute ta personne. C’est juste une question de temps, le temps que tes yeux s’ouvrent sur la personne que tu devenue en Lui et qui est cachée pour l'instant.

Mais en attendant ces progrès inévitables, tu es déjà juste de Sa justice qui coule en toi, car la nature de Christ coule en toi. En Lui ouvrant librement la porte de ton cœur, tu lui as donné le droit légal de te combler de tous Ses bienfaits. C’est pour cela que tu vas être affermi(e), rendu fort(e) par sa justice. La sienne qui est devenue tienne par Sa Grâce.

Bannis l'inquiétude, car tu n'as rien à craindre, Et la frayeur, car elle n'approchera pas de toi : pour cette raison, ne permet à aucune pensée inquiète et mensongère de pénétrer ton esprit. Il est avec toi, en toi, pour toi, toujours. Si tu es infidèle, Il reste fidèle parce qu’il connait la puissance transformatrice de la vie qu’il a mis en toi et parce qu’Il a conclu une alliance avec toi, la nouvelle alliance par Son Sang (une alliance célébrée et rappelée constamment avec la Sainte Cène).

Il a conclu avec toi une alliance éternelle avec toi par Son Sang et toi avec Lui par la foi et le baptême. Nourris- toi constamment de cette vérité. Ne cherche pas à la sentir. Ça n’est pas nécessaire. Tu le sais. Rappelle le toi quant tu l'oublies. Tu vas souvent l’oublier et souvent devoir y revenir. Jésus est inconditionnellement avec toi et pour toi parce que tu es juste de Sa justice. Et Dieu ne refuse rien à ses justes  C’est un cadeau qui t’a été fait. C’est le sens de le Grâce. Pardonné, réconcilié, aimé et béni, c’est désormais ta destinée en Jésus Christ, Ton Sauveur ! Ne le quitte pas du regard. Voilà la bonne nouvelle.

Tu ne peux pas bannir la menace, le souci. Ils sont extérieurs. Et tu ne peux pas changer ce qui est à l’extérieur.

Mais tu peux préserver ton intérieur. Laisse-les donc dehors et présente-les, soumet-les au Sauveur qui est en toi puis regarde comment il va agir dans tes pensées premièrement. Dieu fait promptement justice à ses élus.

Luc, 18:7 - Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard? Je vous le dis, il leur fera promptement justice.

Prenons quelques instants pour recevoir d’autres précieuses instructions en méditant le texte dans Philippiens 4 :

Philippiens, 4:6 - Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.

Verset 7 : Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus Christ.

Verset 8 - Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l`approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l`objet de vos pensées.

Quel est le vrai but de la prière du verset 6 ? Est-ce la disparition des problèmes, le pourvoi immédiat à nos besoins ?

C’est plus que cela. Le vrai but est dans le verset 7 :  permettre à notre cœur et à nos pensées de rester surnaturellement calmes, de ne pas perdre de vue que Jésus-Christ est en nous, avec nous et inconditionnellement pour nous.

C’est l’état intérieur normal du chrétien. Le seul vrai danger que représente un souci est de nous faire sortir de cette assurance tranquille de Sa présence Toute Puissante et protectrice en nous. Car la foi que communique cette assurance est notre puissante force. Cette force fait que le monde pourrait bien s’écrouler, nous n’en serions pas affectés.

Donc première instruction , : ne s'inquiéter de rien. Ne pas céder pas à la panique. Pour vous, rien ne peut être sujet d’inquiétude. Rien. C’est une décision que vous prenez même si vous  ne vous sentez pas capable de la tenir par vos propres forces. Au stade de la première instruction c’est tout ce qui est demandé. Une décision. Ne vous inquiétez de rien

Deuxième instruction : si vous avez suivi la première instruction, vous êtes en mesure de suivre la deuxième qui consiste à présenter le problème a Dieu.

D’abord, on demande du secours pour notre foi, car c’est Jésus qui va nous donner la force de ne pas détourner notre confiance de Lui. On présente ensuite objectivement le(s) problème(s), les sujets de souci au Seigneur pour qu’Il s’en occupe. Il le fera comme Il Lui plaira, en intervenant directement, ou par le biais de personnes ou de circonstances ou par un conseil, une directive sage de la mesure à prendre, une idée lumineuse qu’Il va nous communiquer. Dans tous les cas, c’est Lui qui le fera. Ça ne doit pas devenir un nouveau sujet d'inquiétude.

Ésaïe, 41:10 - Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.

Ou Jésus est-il assis ? Sur un trône, à la droite du Père avec tout pouvoir et toute autorité. Jésus est la droite triomphante du Père.  Dieu nous soutient par Jésus, Sa droite triomphante. C’est une parole éternelle.

Verset 7 : Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus Christ.

Le verset 7 nous parle alors de quelque chose de surnaturel. Si par la grâce de Dieu, à chaque tentative de la pensée inquiète de s’installer dans notre tête, nous avons suivi les deux premières instructions, si nous sommes resté(e)s humblement dans l’attente de toute volonté et capacité venant de Jésus, cette confiance en Lui, en nous, produit une paix improbable, irrationnelle, défiant toute logique. Et cette paix nous empêche de sortir de cette conscience puissante que Christ est en nous et que nous sommes en Lui.  C'était le vrai but de notre prière.

Dans cette foi, la crainte et l'inquiétude sont impossibles. Le problème est toujours là, l’ennemi est toujours en face mais nous, on se met à table.

Psaumes, 23:5 - Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d`huile ma tête, Et ma coupe déborde.

Le Seigneur dresse une table en face de nos adversaires. On devrait être en panique devant l’adversité et bien non, on se régale de cette assurance de Sa vie en nous et de la sécurité absolue qu'elle procure. Cette assurance de Sa vie en nous est une table abondante face aux adversaires et nous nous rassasions de tranquillité et même de joie !

Ésaïe, 30:15 - Car ainsi a parlé le Seigneur, l`Éternel, le Saint d`Israël: C`est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, C`est dans le calme et la confiance que sera votre force.

 Une paix totalement irrationnelle vu la situation (la paix qui surpasse toute intelligence).  Le problème, disions-nous, peut même persister un peu encore extérieurement. Il n'a plus de prise, il n’est plus vraiment un souci car le vrai problème c’était l’inquiétude qu’il voulait produire en nous pour nous éloigner de Notre Sauveur et de Sa Paix inébranlable. La vraie paix durable est en Lui, pas dans les circonstances.

Jean, 14:27 - Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s`alarme point.

Puisque, par la Grâce du Seigneur, nous n’avons pas laissé le problème pénétrer dans nos pensées, il reste extérieur, il n’affecte pas notre cœur. La vraie victoire a été remportée. La solution ne va pas tarder à surgir de nulle part. Comme d’habitude !

Romains, 8:28 - Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.

Notre confiance en la présence du Bon Berger, du Dieu Tout Puissant protecteur, capable de dénouer les circonstances les plus inextricables est maintenue par le merveilleux Esprit Saint, qui vient au secours de notre faiblesse. Par Lui, en Lui, nous restons en paix. Il garde notre cœur et nos pensées en Jésus Christ. Jésus n’a pas été détrôné par une vulgaire et pathétique inquiétude. Nous avons juste gardé la porte et laissé le Seigneur s’occuper de nous maintenir en Lui. Rien de plus.

Le Saint-Esprit poursuit son enseignement au verset 8 :

Verset 8 - Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l`approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l`objet de vos pensées.

Il s’agit là d’une nouvelle habitude qu’il va nous aider à prendre. Celle de contrôler nos pensées.

Avec la grâce de Dieu et en lui demandant la volonté et la capacité qui viennent de Lui seul,  prenons l’habitude de ne pas laisser errer nos pensées sur des sujets qui ne seraient pas justes, vrais, honorables, purs, aimables, vertueux, dignes de louange.

On est libre de penser à tout ce qu’on veut mais avec un filtre qu’on choisit et qu’on permet au Seigneur de nous donner l’envie d'appliquer. Le Seigneur nous en rend capable si nous le lui demandons.

C’est une sagesse profitable car beaucoup d'inquiétudes sont déclenchées par des errements de la pensée qui font oublier l’essentiel : Jésus vit en nous. Il fait couler sa vie pure, juste en nous. Et cette vie juste va se traduire de plus en plus par des pensées et des actions qui ne sont pas le produit de nos efforts mais le produit d’une volonté et d’une capacité que Lui-même insuffle en nous. Il n’y a pas d’autre façon de Le connaître vraiment

Philippiens, 4:13 - Je puis tout par celui qui me fortifie.

Voici encore quelques promesses et vérités invariables réservées au juste que vous êtes devenu(e) en Christ et que rien ne peut plus vous empêcher de recevoir, grâce à Sa Justice en vous :

Jamais abandonnés ni manquant de quoi manger

Proverbes 22 :9 - J'ai été jeune, j'ai vieilli ; Et je n'ai point vu le juste abandonné, Ni sa postérité mendiant son pain.

Assurés de recevoir de Dieu TOUT ce qui nous est nécessaire

Romains 8: 31-34 - Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu? C'est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous!

Un secours qui ne manque jamais :

Psaume 46 : 2 - Dieu est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne manque jamais dans la détresse.

Un rajeunissement dans la vieillesse

Psaume 103 : 5 - C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l'aigle.

Une délivrance des pièges de la vie

Psaume 103 : 4 - C'est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde ;

La délivrance de la crainte des hommes

Psaume 118 : 6 - L'Éternel est pour moi, je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes ?

L'assurance de porter du fruit car c’est Jésus qui nous a choisi pour cela

Jean 15 : 16 - Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.

La certitude que tous nos besoins légitimes seront pourvus

Matthieu 6 : 31-32 - Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin.

L’assurance de son pardon et de toute guérison intérieure ou physique

Ésaïe, 53:5 - Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c`est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

La peur du futur, du lendemain

Matthieu 6 : 34 - Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.

Ils sont nombreux les textes où Dieu nous assure que si nous faisons appel à Lui, il va nous protéger, nous restaurer, nous délivrer, nous guérir, nous combler.  

La seule vérité simple et infiniment complète qui compte pour chaque enfant de Dieu, c’est la vérité centrale de l’évangile des vainqueurs : Christ est en nous, l’espérance de la gloire !

2 Corinthiens, 11 :3 - Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l`égard de Christ.