Appelé puis envoyé
- Le 02/11/2025
 - Dans Tout
 - 0 commentaire
 
Esaïe 6.8-9 J'entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous? Je répondis : Me voici, envoie-moi. Il dit alors: Va….
Ce texte est si court. On distingue à peine trois étapes pourtant si distinctes qui font d’un appelé à servir Dieu, un canal vraiment efficace dans Son œuvre. Trois étapes distinctes :
L’étape où on entend l’appel : J’entendis la voix du Seigneur disant : qui enverrai-je
L’étape où on répond à l’appel en lui demandant explicitement qu’Il nous envoie : Je répondis : me voici, envoie-moi
L’étape où Dieu nous envoie et où le ministère fructueux commence vraiment que : Il dit alors Va
Ces trois étapes sont rarement simultanées, comme pourrait le laisser penser ce texte si court. La Bible maitrise l’art de condenser de larges périodes de temps en quelques phrases.
Voyez les trente et un premiers versets de la Genèse. Ils condensent ce que la science moderne évalue à près de 13,8 milliards d'années !
A ce propos, vous conviendrez avec le bon sens, que les jours de la création ne peuvent pas être des jours, tels que nous les entendons, puisque nos jours à nous sont des jours solaires de 24 heures. Une journée correspond à une rotation complète de la terre sur elle-même face au soleil.
Or, le soleil n’a été créé que le quatrième ‘jour’ (Genèse 1 :14). Si les trois premiers jours de la Bible ne peuvent pas être des jours solaires, pourquoi les trois autres le seraient ?
Les 6 jours de la création sont 6 longues périodes que l’écrivain a exprimé par le mot hébreu יוֹם (yowm) qui signifie jour, année où temps. Les traducteurs ont choisi de conserver le sens de ‘jour’ mais ils auraient tout aussi bien choisir le mot ‘temps’. Les mots hébreux sont ainsi, souvent riches de plusieurs nuances et de significations. Je vous invite à vérifier dans une bible Strong le sens des mots originaux hébreux ou grecs dans la Bible. C’est très instructif et conduit souvent à de belles découvertes.
Ces 6 jours ne peuvent pas non plus être des périodes de 1 000 ans. Car sur quoi se basent ceux qui disent cela ? Sur l’épître de Pierre qui dit que pour Dieu, un jour est comme 1000 ans et mille ans sont comme un jour ?
Mais Pierre ni dit pas que pour Dieu, un jour est strictement égal à 1000 ans, mais qu’il est comme 1000 ans. ‘Comme’, ce n’est pas de la mathématique.
2 Pierre, 3:8 - Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c`est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour.
Le propos de l’apôtre Pierre est juste de faire comprendre que Seigneur n’a pas la même notion du temps que nous, c’est tout. Arrêtons les mathématiques J D’ailleurs, c’est des Psaumes que Pierre a tiré cette citation. Au passage, il a un peu transformé l’original qui lui, pour le coup, est complètement inquantifiable :
Psaumes, 90:4 - Car mille ans sont, à tes yeux, Comme le jour d`hier, quand il n`est plus, Et comme une veille de la nuit.
Pour le Seigneur, 1000 ans sont comme le jour d’hier quand il n’est plus. Allez, faites le calcul avec ca ! Comme le Saint Esprit est sage et intelligent. Une belle phrase décourageant toute tentative de calcul, très poétique et en même temps très instructive !
Dieu a créé l’univers en 6 temps qui sont comme le jour d’hier quand il n’est plus, des périodes longues et il Lui a fallu seulement 31 versets dans la Genèse pour décrire une œuvre magistrale de plusieurs milliards d’années. La science n’est pas notre ennemie car notre Dieu éternel reste le Créateur incontestable, que le temps de Sa création ait pris 6 jours, 6 000 ans ou 18,6 milliards d’années.
Mais revenons à notre sujet.
Le verset d’Esaïe décrit ainsi courtement le processus de l’appel, de la réponse et de l’envoi effectif d’un ministre de Christ, qui certainement ne s’étalent pas sur des millions d’années mais qui ne sont pas non plus simultanés comme on l’observe dans les Ecritures.
Jésus et ses disciples
1/ L’appel
Matthieu 4.18-20 Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient un filet dans la mer ; car ils étaient pêcheurs. Il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. Aussitôt, ils laissèrent les filets, et le suivirent.
Matthieu 4.21-22 De là étant allé plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, qui étaient dans une barque avec Zébédée, leur père, et qui réparaient leurs filets. Il les appela, et aussitôt ils laissèrent la barque et leur père, et le suivirent.
Matthieu 9.9 De là étant allé plus loin, Jésus vit un homme assis au lieu des péages, et qui s'appelait Matthieu. Il lui dit : Suis-moi. Cet homme se leva, et le suivit.
Les disciples entendent l’appel du Seigneur et le suivent. Le « qui enverrai-je » est ici un suivez-moi. Ils répondent tous immédiatement en le suivant. C’est le ‘Me voici’. Les deux premières étapes sont bien là.
A la suite de cet appel débute un temps d’observation, d’enseignements pratiques dont la durée exacte n’est pas précisée.
Le ‘va’ se on le trouvera aux chapitres 4 et 9 pour Matthieu. Un premier envoi se produira au chapitre 10 à destination du peuple d’Israël. Le ‘va’ pour l’église se produit à la Pentecôte, après qu’ils aient attendu à Jérusalem ce qui avait été promis, le Saint Esprit.
A l’instant où Jésus les appelle, l’idée qu’Il puisse un jour les envoyer ne les effleure sûrement pas une seconde. Comment auraient-ils pu imaginer ce que Dieu ferait par eux après la Pentecôte’.
2/ L’envoi
Matthieu 10.1 Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Matthieu 10.6 Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.
Jésus envoie ses apôtres d’abord vers Israël et leur confère des dons. C’est la marque du ‘va’ divin. Il n’y a pas d’ambiguïté.
Jésus leur dit de prêcher et de dire que le royaume de Dieu est proche. Ils n’avaient à cette époque pourtant pas vraiment compris grand-chose comme on le voit tout au long des évangiles et donc peu à dire. Même après la mort de Jésus et sa résurrection, ils n’auront toujours pas clairement saisi tout de suite le plan éternel de Dieu (voir Manger de tout).
Mais ils sont envoyés, ils ont reçu le ‘Va’ et ils peuvent manifester le royaume. C’est mieux que des paroles.
Guérir les malades, ressusciter les morts, purifier les lépreux , chasser les démons. La routine pour un ministre de Christ qui a reçu le ‘Va’. Les mots sont moins importants que les actes. Les mots ne devraient faire qu’expliquer ce qui vient d’être fait. Vous voyez ces miracles ? C’est ça le royaume de Dieu. Voila le message le plus indiscutable qu’il soit possible de prêcher.
Luc 7.20-22 Arrivés auprès de Jésus, ils dirent : Jean Baptiste nous a envoyés vers toi, pour dire: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?
A l'heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d'infirmités, et d'esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles. Et il leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
Alors que Jean-Baptiste passe par un moment de doute, il envoie ses disciples vers Jésus pour lui demander s’Il est vraiment celui qui doit venir. Que répond Jésus ? Rien. Il fait puis dit aux disciples, allez rapporter à Jean ce que vous avez vu.
Le va pour l’église est donné par l’envoi du Saint-Esprit a la pentecôte. Les disciples étaient prêts à aller. Mais ils n’étaient pas autorisés tant que le Saint-Esprit n’aurait pas été envoyé. Ce sont les instructions qu'ils avaient reçues. L’envoi du Saint-Esprit était le signal. Ils sont allés immédiatement et à la première prédication, 3000 âmes se sont données à Christ. Le ministère fructueux pouvait commencer.
APPEL OU ASPIRATION ?
Avez-vous reçu un appel du Seigneur pour être ministre de Christ ? C’est le premier point dont vous devez être convaincu. L’appel de Christ par son Saint Esprit a-t-il résonné de façon indiscutable dans votre esprit ? S’est-il installé comme une conviction indétrônable dans votre cœur ? A-t-il été confirmé par des paroles ou des circonstances externes avérées et vraiment impartiales pouvant le confirmer sans équivoque?
Ou ne serait-ce pas simplement une puissante et profonde aspiration à servir Dieu. Ce qui est aussi légitime comme nous allons le voir.
Aspiration et appel sont deux choses différentes et conduisent tous deux à servir Dieu mais différemment.
1 Timothée 3.1 Cette parole est certaine: Si quelqu'un aspire à la charge d'évêque, il désire une œuvre excellente.
La personne décrite dans ce verset n’a pas reçu d’appel spécial. Elle désire fortement. Aspirer à la charge d’évêque (terme qu’on peut aussi traduire par ancien, ou berger ou responsable dans l’église) c’est désirer une œuvre faite d’excellence. C’est une excellente aspiration et il faut vraiment avoir été rendu excellent de l’excellence de Christ en nous pour accomplir cette œuvre excellente.
Celui qui aspire passera par une période d’apprentissage plus ou moins longue car c’est sur le caractère et la personne que Dieu va d’abord travailler.
1 Timothée 3.2-7 Il faut donc que l'évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l'enseignement. Il faut qu'il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé. Il faut qu'il dirige bien sa propre maison, et qu'il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté ; car si quelqu'un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Église de Dieu? Il ne faut pas qu'il soit un nouveau converti, de peur qu'enflé d'orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. Il faut aussi qu'il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l'opprobre et dans les pièges du diable.
Dieu devra avoir beaucoup œuvré dans un cœur qui aspire à la charge de responsable d’église pour qu’il soit : irréprochable, monogame, sobre ou sans excès, modéré dans ses avis et attitudes envers autrui, équilibré, hospitalier, capable d’enseigner, violent ni en mots ni en actes, pas intéressé à se tourner la tête avec du vin, indulgent et prompt à pardonner et à excuser les faiblesse d’autrui, cherchant la paix à tout prix et en toute situation, donnant sans jamais aucune arrière-pensée ou désir de recevoir en retour, sachant éduquer par l’exemple, dans l’amour et le respect, ses enfants qui se plaisent alors à l’honnêteté et à l’obéissance, n’étant un mauvais témoignage pour personne parmi ses voisins, collègues ou amis. Oui, il faut certainement quelques années au Seigneur pour modeler cet excellent serviteur aspirant, ce qui explique que cela ne peut pas être un jeune converti.
Remarquez que les dons surnaturels de l’Esprit ne sont mentionnés nulle part dans ces instructions car nullement essentiels à la charge.
APPELẺ A QUOI ?
A quoi avez-vous été appelé ? Les appels de Dieu ne sont pas toujours clairs au début. On sait qu’on est appelé à servir le Seigneur. On pense que c’est pour prêcher ou enseigner, être pasteur, évangéliste, ou entrer dans les ordres. Comme si prêcher et enseigner, être pasteur ou entrer dans les ordres étaient l’unique façon de servir Dieu ! Ce sont des appels spéciaux et tous ne sont pas apôtres ou prophètes ou évangélistes ou pasteurs ou docteurs.
1 Corinthiens, 12:29 - Tous sont-ils apôtres? Tous sont-ils prophètes? Tous sont-ils docteurs?
Être appelé par le seigneur, marque souvent pour ne pas dire toujours, le début d’années de tâtonnements qui ne devront jamais remettre en question la réalité de notre appel.
Entre l’appel et l’envoi, il y a un temps incompressible pendant lequel, nous suivons Christ, pour certains, travaillant à la force des bras et à la lumière de bougie de ce que nous avons compris, et avec l’aide de Son Esprit Saint.
Pour d’autres, dans le repos, jouissant de chaque jour que le Seigneur donne de vivre, dans cette foi qu’Il vit en nous, pleinement suffisant pour pourvoir à tous les besoins, les nôtres et ceux que nous servons, et dans ce regard tranquille que toute œuvre bonne et spirituelle, est préparée d'avance et se pratique naturellement dans la paix. Et si nous sentons que plus encore est en gestation, toujours dans la paix, notre regard se maintient, constamment levé vers Lui, priant ‘me voici, envoie moi’.
L’apôtre Paul a commencé a prêcher que Jésus est le fils de Dieu immédiatement après son appel.
Saul se convertit sur le chemin de Damas, voit une grande lumière, entendant la voix du Seigneur Jésus et se retrouve aveugle. Le Seigneur envoie un chrétien dont le nom (Ḥănanyāh), signifie "Yahvé a fait grâce" ou "Yahvé est miséricordieux" pour prier qu’il recouvre la vue.
Actes, 9:17 - Ananias sortit; et, lorsqu`il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant: Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t`est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m`a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint Esprit.
Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé; et, après qu`il eut pris de la nourriture, les forces lui revinrent. Saul resta quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas.
Et aussitôt il prêcha dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu.
Mais même pour lui, il a fallu quelques années avant qu’il ne devienne le prédicateur de la grâce qu’on connait et qu'il entre dans son véritable appel, suite à cette révélation merveilleuse de l’évangile, qu’il nous a léguée.
Galates, 2:1 - Quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, ayant aussi pris Tite avec moi et ce fut d`après une révélation que j`y montai. Je leur exposai l`Évangile que je prêche parmi les païens, je l`exposai en particulier à ceux qui sont les plus considérés, afin de ne pas courir ou avoir couru en vain.
Actes, 13:2 - Pendant qu`ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu`ils jeûnaient, le Saint Esprit dit: Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l`œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir. Barnabas et Saul, envoyés par le Saint Esprit, descendirent à Séleucie, et de là ils s`embarquèrent pour l`île de Chypre.
Comme Esaïe, lorsqu’on comprend la différence entre appel et envoi, un cri monte dans le cœur à la vue des maigres fruits produits, s’amplifiant au fil des ans qui passent : Me voici, envoie-moi. Cela ne doit jamais remettre l’appel en question.
Puis un jour, au temps favorable, l’heure de l’envoi sonne et sans transition, le ministère fructueux, la multiplication sont là. On ne fait rien de plus, rien de moins et tout est différent. Nous étions appelés et maintenant nous sommes envoyés.
Le cheminement entre l’appel et l’envoi ressemble fort à la traversée du désert qui dans les Ecritures s’étale entre 40 jours et 40 ans. Un temps passé à marcher, sous le regard de Dieu, bénéficiant de toutes ses provisions naturelles et surnaturelles, un temps variable entre un style de vie et un autre, entre une promesse et une plénitude.
Pour Israël, le désert fut le temps entre sa sortie d’Egypte et son entrée dans le pays où coulent le lait et le miel : 40 ans.
Matthieu 3.17 ; 4 .1-2 Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. Alors Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
Luc 4.1 Jésus, rempli du Saint Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l'Esprit dans le désert,
Pour Jésus-Christ, ce fut le temps entre son baptême et le début, sous la pleine direction du Saint Esprit, de la mission spécifique que lui avait confiée son Père : 40 jours.
N’allons pas prendre ce chiffre 40 à la lettre. Toujours ces mathématiques J Il représente symboliquement une période intermédiaire entre deux états. La longueur de cette période dépend du Seigneur et de notre aptitude à nous laisser modeler. Il a fallu un peu moins de 4 ans aux apôtres entre leur appel et l’exercice en plénitude de cet appel.
Matthieu, 9:37 - Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d`ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d`envoyer des ouvriers dans sa moisson.
On ne s’envoie pas soi-même dans la moisson. C’est notre Père qui envoie, au moment qu’Il est le Seul à pouvoir choisir car Il est Celui qui opère toutes choses d’après le conseil de Sa volonté (Éphésiens 1 :11) et c’est Lui qui fournit alors l’équipement divin et surnaturel
1 Corinthiens, 4:20 - Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance.
Nous sommes instruits à prier que le maître de la moisson envoie des ouvriers dans sa moisson. Prions cette prière aussi pour nous-mêmes, si nous avons reçu l’appel, combien même nous aurions déjà commencé à le servir, car maintenant nous avons compris qu’appel et envoi ne sont pas la même chose. Tu m’as appelé Seigneur, je t’ai répondu ‘me voici’. Alors, envoie-moi dans la moisson ! Et dans l’attente, servons le Seigneur dans la paix et la simplicité.
Ajouter un commentaire