Dieu peut-Il rejeter ? (AUDIO)

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A celui ou à celle qui traverse un moment de doute, voici quelques pensées.

• Dieu peut-il encore pardonner ? Je me suis tellement éloigné(e). Ai-je commis l’irréparable ? Dieu peut-Il me réhabiliter.
• Ma position est sans issue. Où que je me tourne, je n’en vois aucune. Je me sens comme dans un filet sans moyen d''échapper.
• J’ai beau essayer d'être comme le Seigneur le veut. J’ai essayé et encore essayé. Je n’y arriverai jamais.

A celui ou à celle qui a ce sentiment que Dieu n’est plus favorable, qu'Il ne peut plus être là à cause de la gravité d'un égarement, qu'Il nous a rejeté ; à l'égard de ces impressions trompeuses, voici quelques vérités invariables et réconfortantes, le point de vue de Dieu tel qu'il se dévoile dans les Ecritures. Vous lirez ces vérités aujourd’hui. Relisez-les dans un mois, dans un an, dix ans, trente ou cinquante ans, elles n’auront pas varié d’un pouce et seront toujours aussi vraies.

Psaumes 113.7-8 De la poussière il retire le pauvre, Du fumier il relève l'indigent, Pour les faire asseoir avec les grands, Avec les grands de son peuple.

Le fumier ne semble pas être éliminatoire car c’est de là, du plus profond de son fumier, que Dieu peut aller chercher quelqu’un pour l’élever et en faire un(e) grand(e) selon Ses standards.

1 Corinthiens 1.27 et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.

Le Seigneur n’a pas de problème à choisir ce qui est vil aux yeux des hommes pour le transformer en quelque chose de précieux car il désapprouve moins le pécheur qui se frappe la poitrine, conscient de son état que le propre juste qui se glorifie de ses mérites devant Lui.

Luc 18.9-14 Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres : Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l'un était pharisien, et l'autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifiée, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé.

Psaumes 30.6-8 Je disais dans ma sécurité : Je ne chancellerai jamais ! Éternel ! par ta grâce tu avais affermi ma montagne... Tu cachas ta face, et je fus troublé.  Éternel ! j'ai crié à toi, J'ai imploré l'Éternel

Il peut permettre, en cachant temporairement sa face, que nous chancelions si cela peut nous rappeler que si nous nous tenons debout, nous le tenons uniquement de Sa grâce qui seule, peut nous maintenir sur la voie droite.

Matthieu 12.20 Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n'éteindra point le lumignon qui fume, Jusqu'à ce qu'il ait fait triompher la justice.

Il y a des temps où notre vie n’est plus qu’une étincelle qui tremblote, que le moindre tout petit coup de vent pourrait éteindre à jamais. Jésus ne soufflera pas cette bougie mourante, il ne l’éteindra pas. Il ne rejette pas le lumignon qui fume, le roseau cassé. Au contraire, Il le relève, le réhabilite et, chose incroyable, impensable pour la logique humaine, pour le faire asseoir avec les grands, en Lui, à la droite du Père.

Psaumes 103 :3-4 C'est lui qui pardonne TOUTES tes iniquités, Qui guérit TOUTES tes maladies. C'est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde.

Pensez-vous que l'usage du mot TOUTES dans ce verset est un hasard ?

Voilà comment Dieu est. Dieu nous sort de toutes les fosses, TOUTES ! Même et surtout de celles dans lesquelles nous nous sommes mis tout seul. Il le fait sans reproche, parce qu’Il nous connait. Il pardonne TOUTES les iniquités. Il le fait à cause de Sa bonté et de sa miséricorde dont il veut couronner celui ou celle qui en appelle à Lui (miséricorde = étymologiquement ‘prendre à cœur la misère’)

Psaumes 103 :14 Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière

Il psait de quoi nous sommes formés, avec nos mauvais choix, nos mauvaises fréquentations ou habitudes, un esprit faiblement fortifié par l’Esprit de Dieu, une séduction puissante et omniprésente, des mauvaises pensées, de la folie dans le cœur et nous voilà dans la fosse, seuls, malheureux, abandonnés, désespérés.

Psaumes 103 :10 Les insensés, par leur conduite coupable Et par leurs iniquités, s'étaient rendus malheureux. Leur âme avait en horreur toute nourriture, Et ils touchaient aux portes de la mort. Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel, Et il les délivra de leurs angoisses ; Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse.

La conduite coupable rend malheureux. C'est un principe invisible mondial et intemporel. Alors on crie à Dieu et Il nous délivre de nos angoisses. Ce n’est pas juste un texte dans les Psaumes. C’est une description de ce qu’Il fait réellement, surnaturellement pour celui qui l’invoque.

N’écoutons pas les mauvaises langues ignorantes qui aiment prêcher que nous subissons une punition divine, bien méritée, à la hauteur de la gravité de nos péchés. Le psalmiste dit au contraire :

Psaumes 103 :10 Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités

Heureusement ! Si on devait être puni selon ses péchés, proportionnellement, qui serait encore vivant sur terre ?! Le roi David l’avait compris et priait très intelligemment :

Psaumes 143 :2-7 N’entre pas en jugement avec ton serviteur, car aucun vivant n’est juste devant toi. L’ennemi me poursuit, il veut me terrasser ; il me fait habiter dans les ténèbres comme ceux qui sont morts depuis longtemps.
Mon esprit est abattu en moi, mon cœur est consterné au fond de moi. Je me souviens des jours passés, je pense à toute ton activité, je réfléchis au travail de tes mains.

Je tends les mains vers toi, je soupire après toi comme une terre assoiffée. Réponds-moi vite, Eternel, car mon esprit s’épuise. Ne me cache pas ton visage, car je deviendrais pareil à ceux qui descendent dans la tombe.

Le roi David plaidait même sa cause en cherchant (et en trouvant) des arguments vraiment convaincants dans ses prières :

Psaumes 30 : 9-10 Eternel, j’ai crié à toi, j’ai imploré l’Eternel :
« Que gagnes-tu à verser mon sang, à me faire descendre dans la tombe ? La poussière te célèbre-t-elle ? Raconte-t-elle ta fidélité ?

David avait raison. Que gagnerait le Seigneur à nous faire descendre dans une tombe ? Dieu est bien plus intéressé à nous sortir de la fosse qu’à nous y plonger. Il délivre plutôt de la fosse quiconque crie à Lui. Le roi David l’a expérimenté tant de fois et toujours dans des situations sans espoir !

Psaumes 40 : 2-3 J’avais mis mon espérance en l’Eternel, et il s’est penché vers moi, il a écouté mes cris. Il m’a retiré de la fosse de destruction, du fond de la boue, et il a établi mes pieds sur le rocher, il a affermi mes pas.

Et Jonas :

Jonas 2 : 7 Je suis descendu jusqu'aux racines des montagnes, Les barres de la terre m'enfermaient pour toujours ; Mais tu m'as fait remonter vivant de la fosse, Éternel, mon Dieu !

Abram reçoit un jour de Dieu cette promesse qu’il aura une postérité. Bien des années plus tard, toujours rien ne s'est passé, et alors qu’il a près de cent ans, que Sara, sa femme, ayant à peu près le même âge, n’est plus en état d’avoir des enfants, il est dit qu’Abraham espère contre toute espérance. Espérer contre toute espérance ! En seriez-vous, vous aussi, à ce point ?

Le simple bon sens le criait et Abram n’était ni aveugle ni stupide. Il était parfaitement conscient qu’il ne lui était humainement plus du tout possible d’avoir des enfants. Seulement voilà, un miracle extraordinaire va se produire car cette fois-ci, le bon sens et l’ordre naturel des choses ne pèseront pas dans la balance, comme souvent pour ne pas dire toujours avec la bénédiction de Dieu. Même les principes naturels ne pouvaient empêcher Dieu de lui accorder ce qu’Il avait promis. Et Abram, contre toute logique, espérait contre toute espérance (humainement raisonnable).

C’est dans de telles situations que Dieu manifeste sa présence puissante dans nos vies. Quand il n’y a humainement plus aucune chance, plus aucune possibilité et :

Romains 4 : 18-19 Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu'il devint père d'un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu'il avait près de cent ans, et que Sara n'était plus en état d'avoir des enfants.  

Abraham était dans une situation peut être semblable à la vôtre. En la considérant rationnellement, raisonnablement, votre situation est irrémédiablement désespérée. Et alors ? Faites comme Abram. Ne la considérez pas ! Ne tirez aucune conclusion pessimiste sur la base de la logique naturelle, ne faites pas entrer le naturel en ligne de compte.

Le Seigneur ouvre des portes de sortie, que personne ne peut voir, qu’on n'aurait jamais imaginées, qui jaillissent de nulle part et apportent l'improbable délivrance.

En espérant en Dieu contre toute espérance humaine, comme Abraham, on déclenche Sa main. Abraham a eu un fils qui est sorti d’un total impossible !

Ce principe s’applique aussi à tous, dans TOUTES les situations. En Jésus-Christ, la Grâce surabonde inépuisablement. Elle surabonde pour vous.

Romains 5 : 20 Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé

Un seul péché est impardonnable. C’est le péché contre le Saint Esprit. Et vous ne l’avez pas commis car vous ne liriez pas ces lignes.

Le péché contre le Saint Esprit est commis par celui ou celle qui, ayant connu le Christ, s’engage ensuite, de manière réfléchie et pleinement consciente dans la voie contraire en s’opposant à et en insultant volontairement la personne du Saint Esprit. Peut-on faire cela après avoir connu le Christ ? Oui ,et c'est un mystère, le mystère de l'iniquité. Lucifer n’était-il pas l’ange le plus élevé dans le ciel ?

Le péché contre le Saint Esprit est un acte inique, conscient, volontairement hostile et haineux vis-à-vis de la personne de l’Esprit Saint et de ceux qui sont à Christ. C’est ce qu’ont fait les pharisiens qui, bien qu’ayant reconnu en Jésus le fils de Dieu, et reconnaissant la vraie nature de l’Esprit qui l’animait et par lequel Il faisait les miracles, osaient dire qu'Il chassait les démons par l’esprit impur, par Belzebuth (Jean 12 :22-32 et Jean 15 : 22-25). Jésus leur a dit que leur péché ne leur serait pas pardonné. Ça fait froid dans le dos !

En dehors de ce péché, tous les péchés reconnus et confessés sont pardonnés. Tous. Nul enfant de Dieu n’ira jamais trop loin qu’il ne puisse être ramené à la bergerie.

Prenez courage ! Toute espérance est-elle perdue ? Et bien, espérez contre toute espérance comme Abraham et invoquez le Seigneur Jésus-Christ. Il n’éteint pas la mèche à qui il ne reste qu'une étincelle et qui fume. Aucune froide et implacable réalité n'empêchera le Seigneur de vous sortir d'une fosse profonde et cadenassée.

Et je m'associe avec vous maintenant pour demander à Dieu sa délivrance parce que si deux s’accordent pour demander une même chose, elle leur est accordée.

Et que je l’aie fait avant même que vous ne lisiez ces lignes n'est pas un problème car le Seigneur dans son omniscience, n'est pas, comme nous, assujetti aux lois implacables du temps.

Matthieu, 18:19 Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.

Et j'encourage celle ou celui qui douterait de la bonté de Dieu à lire Est-ce le péché qui nous prive de Dieu ? (Audio)