Préférer les choses de la terre, moi ? Jamais
- Le 21/07/2019
Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Colossiens 3 :1-2
Quand Dieu dirige notre attention sur un verset de sa Parole, par exemple ‘Affectionnez-vous aux choses d’en Haut’, croyez-vous raisonnablement qu'Il s'attende à ce que vous en soyez capable ? L'affection fait partie des choses que vous ne contrôlez pas. Alors ?
C'est pour nous convaincre que nous avons besoin de Lui.
Car notre être naturel nous pousse exactement au contraire de cela. Que nous n’ayons aucune envie de nous affectionner aux choses d’en haut, c’est très normal pour l'être naturel. N'est-il pas dit que notre nature humaine (chair) a des désirs contraires à ceux de l’Esprit.
Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Galates 5:17
On ne doit pas ignorer pour autant la Parole de Dieu lorsqu'elle nous dit ‘Affectionnez-vous aux choses d’en Haut et non à celles qui sont sur la terre’ sous prétexte que ça nous parait impossible.
Elle ne nous dit pas 'trouve des ressources en toi-meme et fais tout ce que tu peux pour t'affectionner aux choses d'en haut'. Elle dit plutôt :
- que c’est comme cela que nous devrions être extérieurement (dans notre âme et notre corps) car c’est ainsi qu’en vérité nous sommes dans notre esprit, par notre union avec Jésus Christ. Nous nous affectionnons aux choses d'en haut.
- que c’est peut-être ce que nous n'avons pas l'impression d'être en ce moment dans notre âme
- qu'il nous serait très avantageux d'avoir ces dispositions, et que nous soyons d'accord pour que l’Esprit nous conduise à nous affectionner aux choses d’en haut et non à celles qui sont sur la terre.
Nous laisser sauver par le Sauveur de toutes nos résistances. Ne plus essayer de nous sauver nous même, c'est ce que signifie offrir son corps comme un sacrifice vivant, agréable ou offrir ses membres comme des instruments de justice :
Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Romains12 :1
…donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Romains 6 :13
- de revenir à la case humiliation en reconnaissant que la partie de nous même la plus bruyante, n’a même pas l'envie d’avoir envie de s'affectionner aux choses d’en haut. Elle semble préfèrer de loin et tout particulièrement, telle chose de la terre ou telle habitude du monde. En prendre conscience et le reconnaitre honnêtement, c'est ce que l'apôtre Jacques appelle' sentir sa misère'. C'est ce qui nous pousse à nous humilier devant Dieu pour qu’Il nous élève au temps convenable. Jésus reste la Sauveur :
Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. Jacques 4 :9-10
- de supplier, ou demander (si nous n’en sommes pas là) la grâce de Dieu, l’action du Sauveur en nous, les effets de la promesse, le pouvoir transformateur de la nouvelle alliance dont le Seigneur nous a peut-être donné un avant-gout dans les toutes premières semaines qui ont suivi notre nouvelle naissance.
C’est la démarche intérieure qu’explique le Saint Esprit, quand Il dit par la plume de Jacques : ‘sentez votre misère…., soyez dans le deuil’.
Par périodes, ca peut être plusieurs fois par jour, c’est comme cela qu’on travaille à son salut. Il est inutile, voire prejudiciable, si on est bien instruit dans l'evangile, de se condamner, ‘oh quel mauvais chrétien je suis’. Constater lucidement, calmement, tristement, humblement ce que la Bible appelle la misère de notre être naturel est suffisant. Etre chrétien, c'est avoir Christ en soi. On l'a ou on ne l'a pas. On est chrétien ou on ne l'est pas. Il n'y a pas de bon et de mauvais chrétien.
Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Romains 8 :9
En nous plaçant devant un commandement, quel qu'il soit, L’Esprit de Dieu met simplement en lumière l’état réel de notre cœur sans Dieu, cette misère, pour nous pousser à réagir et à invoquer son aide mais surement pas à se plonger dans une morbide et stérile attitude d’auto-condamnation.
La loi est un pédagogue qui conduit à Christ, le Sauveur de l'intérieur.
La loi ne condamne plus le un(e) chrétien(ne) proprement instruit(e) dans les principes de l'évangile. La loi n'est pas faite pour le juste, elle n'est plus faite pour condamner le juste mais pour lui rappeler constamment qu'il traine toujours une nature rebelle dans son corps et qu'il ou elle a donc constamment besoin de la puissance salvatrice et élevante de Son Sauveur. Nous servons dans un esprit nouveau !
La condamnation stoppe le processus de la Grâce de Dieu. C’est important de comprendre et d’accepter cela. C’est tellement essentiel ! La condamnation bloque la Grâce et ses puissants effets libérateurs ! La loi est notre amie. Elle nous rappelle constamment qui nous sommes et nous ramène constamment à Christ en nous et l'église, l'espérance de la gloire.
Nous arrivons à la dernière étape, l’étape de la foi. Christ en nous, Christ est mon Sauveur, l'auteur de mon salut.
C’est en cela que consiste mon salut. Le salut, ce n'est pas seulement aller au ciel. Le salut complet, c’est être transformé, en l’image de Christ. Lorsqu’il était Jésus de Nazareth, sur la terre des hommes, Il s’affectionnait aux œuvres, aux actes et aux paroles du Père, aux choses d’en Haut. L’œuvre de l’Esprit Saint en Lui le maintenait en communion avec le Père. L'œuvre de l’Esprit en nous nous maintient dans la communion au Fils et au Père. Jésus s'est offert à Dieu, dans l'obéissance, par un esprit éternel. Sommes-nous plus forts que Lui ?
combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! Hébreux 9:14 l
L’œuvre de Dieu, c’est que croyions en Celui qu’Il a envoyé. Que Dieu nous révèle à quel point d’excellence et à quel niveau de détail Il a pris en main la question de notre salut !
Jésus leur répondit: L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. Jean 6 :29
C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la parole qui a été planté en vous, et qui peut sauver vos âmes Jacques 1 :21
En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. 2 Corinthiens 7 :10
Ainsi donc, le cœur qui se laisse convaincre, qui accepte la Parole avec douceur et sans résister, qui réalise la noirceur et la rébellion de l'être naturel que cette Parole met en relief, sans pour autant se condamner, et qui demande à Dieu la repentance, car la tristesse qui conduit à la vraie repentance vient aussi de Dieu (la tristesse selon Dieu), ce cœur qui s’humilie devant le Seigneur et qui s’attend à ce que Lui, fasse par Son Esprit, ce qu’Il a promis dans sa nouvelle alliance, qu’Il crée le vouloir et le faire, celui-là est dans les conditions pour recevoir la Grâce. Il ne sera pas oisif mais s’engagera activement dans des œuvres qui manifestent sa foi vivante parce que vivifiée.
à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité.
Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ. 1 Pierre 1 : 5-8
La métamorphose, le changement, la transformation en l'image de Celui qui nous a recréé peut alors s'effectuer. L'enfant de Dieu assiste avec émerveillement aux changements intérieurs qui le font naturellement, progressivement ou soudainement, de progrès en progrès, s’affectionner et se maintenir dans une affection aux choses d’en Haut.